Évasion fiscale alléguée au Casino de Curepipe : refusant de payer la taxe de 10 %, un client agresse un caissier

La taxe de 10 % sur les gains de plus de Rs 100 000 a été introduite par la GRA en 2019. Cependant, il est fréquent que les clients des casinos du pays essaient de contourner la loi. D’ailleurs, le 3 mars dernier, il y a eu une  tentative d’évasion fiscale au casino de Curepipe. Un client aurait employé une ruse plutôt particulière afin de ne pas s'acquitter de la taxe. La veille, après avoir touché le pactole, il a conservé ses jetons gagnants. Le 3 mars, il s’est rendu au casino pour les échanger, mais les employés n’ont pas accepté, ayant immédiatement flairé une tentative d’évasion fiscale. 

Des sources basées au casino de Curepipe indiquent qu’une dispute serait engagée entre le caissier et le client. Dans le feu de l’action, il aurait proféré des menaces à l’encontre de l’employé. Ce dernier a consigné une déposition après que la police de Curepipe a été alertée. Le client a été interdit d’accès au casino de Curepipe pour une durée de six mois en raison de son comportement. 

Selon des renseignements, un employé du casino aurait cherché à « défendre le client » en plaidant en faveur de l’abolition de la taxe de 10 % sur ses gains. Mais la direction des Casinos de Maurice a fait comprendre que tous les gagnants doivent se soumettre aux règlements de la maison.  « Dans la pratique, tout joueur remportant plus de Rs 100 000 doit impérativement payer cette taxe. La somme est ensuite injectée dans les caisses de la MRA. Toutefois, nous constatons avec regret qu’il y a certains gagnants qui ne veulent pas se soumettre à cette exigence arguant qu’il s’agit de leur argent », ajoute la direction.

Un autre incident s’est déroulé vers la fin de janvier dernier au Grand Casino du Domaine. Un client américain, chanceux au jeux, a refusé de payer la taxe de 10 %. Le ton est monté et une prise de bec a eu lieu entre lui et les employés du casino. Un haut cadre de la SIC a dû faire le déplacement au casino afin de lui faire entendre raison et la police a même été mandée sur les lieux.