Enquête judiciaire sur la mort de Kanakiah : «Sur 30 caméras CCTV dans la région de Souillac, seulement 8 fonctionnaient», révèle un constable

Les travaux de l’enquête judiciaire visant à faire la lumière sur la mort de Pravin Kanakiah ont repris ce mercredi 15 mai devant le tribunal de Souillac. Le constable Seedanie a été entendu. Lors de son audition, le constable, précédemment affecté au poste de police de Souillac, a déclaré avoir visionné les enregistrements de cinq caméras CCTV, le 14 décembre 2020. Chaque caméra contenait 26 heures d’images, a-t-il précisé. 

Selon les dires du constable, il y a environ 30 caméras CCTV dans la région de Souillac et seulement 8 d'entre elles fonctionnaient. Le constable Seedanie a affirmé que l’inspecteur Rughoonundun avait donné des instructions pour visionner uniquement cinq caméras. « J’ai visionné 130 heures d’images en 7 heures », a-t-il dit.

Le policier Seedanie a expliqué qu’il avait visionné les images en mode accéléré et qu’il n’avait pas vu Pravin Kanakiah dans les enregistrements. Interrogé par le représentant du Bureau du Directeur des poursuites publiques sur la possibilité qu’il aurait pu manquer le défunt, le constable a répondu par l’affirmative.

Le policier a ajouté que vers 15 h 15, il avait terminé cet exercice. Cependant, dans sa déclaration enregistrée au poste de police de Souillac, il a mentionné qu’il avait terminé vers 14 h 45. Les travaux ont été ajournés au 22 mai prochain, date à laquelle d’autres policiers seront entendus par la magistrate de la cour de Souillac.

Rappelons que le corps sans vie de Pravin Kanakiah, qui exerçait comme ‘Procurement Officer’ au ministère des Finances, avait été retrouvé le 11 décembre 2020 à Roche-qui-Pleure, Gris-Gris. Ses proches n’écartent pas la thèse d’un foul play dans cette affaire.