Les personnes ayant gravité dans l’entourage de Vimen Sabapati continuent de se succéder aux Casernes centrales. Ce jeudi, c’est un policier du poste de Petite-Rivière qui était auditionné par les enquêteurs de la Special Striking Team.
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Ce jeudi, un policier considéré comme proche de Vimen Sabapati a été interrogé au siège de la PHQ Special Striking Team (SST), aux Casernes centrales. L’équipe de l’assistant surintendant Ashik Jagai l’a questionné sur ses relations avec le présumé trafiquant de drogue, arrêté le 3 mai dernier avec 10,35 kilos d’héroïne dans sa voiture. Au terme de son audition, cet agent affecté au poste de police de Petite-Rivière a été autorisé à partir. Il doit cependant rester à la disposition des enquêteurs.
La SST pense qu’il pourrait être un maillon important dans le mécanisme de blanchiment d’argent que Vimen Sabapati est suspecté d’avoir mis en place. Les Casernes centrales comptent transmettre le dossier à la commission anticorruption, en vue d’une enquête approfondie sur les biens dont dispose ce policier.
Plusieurs autres policiers ayant entretenu une certaine proximité avec Vimen Sabapati, dont des responsables d’équipe de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu), ont déjà été interrogés par la SST. L’enquête vise également à déterminer si Sabapati a bénéficié de la protection de certains agents de l’Adsu. Des photos montrant le suspect en compagnie d’officiers de la brigade anti-drogue lors de fêtes privées circulent en effet sur les réseaux sociaux depuis quelque temps.
Outre des policiers suspectés de connivence avec Vimen Sabapati, plusieurs proches de ce dernier ont été auditionnés, dont deux gérants de salle de fitness que la police soupçonne de faire partir du réseau supposé de blanchiment d’argent de Sabapati.
Les investigations sur les liens entre Vimen Sabapati et des éléments de la force policière ont aussi vu l’arrestation, le vendredi 9 juin, du constable Indiren Nowzadick, affecté à la Criminal Investigation Division de la Central Division. Il lui est reproché d’avoir transmis, via Whatsapp, un mandat d’arrêt vierge et d’autres documents officiels à Vimen Sabapati. Peu de temps après l’arrestation de l’ex-entraîneur de muay-thaï, ce policier avait été muté à la Special Support Unit.
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