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En un an : une ado de 12 ans échappe à un deuxième kidnapping

poste de Curepipe

En un an, une adolescente de 12 ans échappe à sa deuxième tentative d’enlèvement. La première a eu lieu en septembre 2017, la deuxième mardi après-midi à Curepipe. Selon la mère, l’adolescente a « reconnu » l’un de ses agresseurs qui auraient « participé au premier kidnapping.»

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Une collégienne de Curepipe de 12 ans relate qu’elle a été enlevée à proximité d’un arrêt d’autobus vers 12h30, mardi. Selon sa mère, « un véhicule s’est arrêté à proximité de l’arrêt. Un individu, vêtu de noir, aurait forcé ma fille à monter sur la banquette arrière du véhicule. L’individu et le chauffeur avaient des armes tranchantes ».

Après avoir enlevé l’ado, poursuit la mère, le véhicule aurait fait un tour dans la région. L’un des agresseurs aurait lancé à sa fille : « La dernière fois, nous n’avons pu mettre la main sur toi. Cette fois, nous t’avons eue ». Profitant que le véhicule se soit arrêté à un feu de signalisation, la collégienne aurait utilisé un stylo pour l’enfoncer dans la jambe d’un des ravisseurs. Puis, elle aurait ouvert la portière pour fuir, précise la mère.

Cette dernière a consigné une déposition au poste de Curepipe mercredi. « Les policiers ont recueilli ma déposition et ont promis de m’avertir quand ils auront des informations relatives à cette tentative d’enlèvement. Ils ont promis de visionner les images des caméras CCTV de la région.»

Notre interlocutrice affirme que c’est la deuxième fois que sa fille est victime de kidnapping en un an. La première, en septembre 2017, aurait eu lieu dans la région Sud où ils étaient domiciliés. L’ado revenait de la boutique quand un véhicule l’a accostée. La fillette de 11 ans avait alors pris la fuite.

Pourquoi autant d’acharnement sur sa fille ? « Je n’en sais rien. Nous n’avons aucun ennemi. Le père de ma fille est un homme sans histoire », justifie la mère qui demande aux autorités d’arrêter les ravisseurs présumés. « Ma fille vit un véritable traumatisme depuis l’an dernier. L’incident l’a terriblement affectée», dit-elle.

De hauts gradés du Central Criminal Investigtion Department (CCID) avancent que la séquestration d’une personne est un délit criminel, passible d’emprisonnement. « En cas de tentative de kidnapping, les parents doivent porter plainte au poste de police de la région où le délit a été commis. La police régulière, avec le concours de la CID, devra mener des opérations pour mettre la main sur les malfrats », confient ces gradés.

Sollicité, l’inspecteur Shiva Coothen, du Police Press Office, a répondu : « Il faut laisser l’enquête suivre son cours afin de tirer cette affaire au clair.»

 

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