La motion présentée par la détenue, Marie Jessica Natassia Dorothee Philogène, a été appelée, le lundi 30 septembre 2019, devant la Cour suprême. C’était devant la chef juge par intérim Nalini Matadeen.
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Arrêtée le 12 avril 2019 à Roche-Noires en compagnie de son concubin, la jeune femme de 34 ans, répond d’une accusation provisoire de possession de drogue et de blanchiment d’argent devant le tribunal de Mapou.
Elle est présentement incarcérée à la prison centrale, à Beau-Bassin. Marie Jessica Natassia Dorothee Philogène demande à la Cour suprême de revoir une décision de la Bail and Remand Court (BRC) en date du 24 mai 2019. En l’occurrence, celle de ne pas lui accorder de remise en liberté sous caution. Sa motion est dirigée contre le Directeur des Poursuites Publiques (DPP).
À l’appel de l’affaire le lundi 30 septembre 2019, Me Daneesha Dabeesing-Ramlugan, Principal State Attorney et représentant le bureau du DPP, a annoncé que le DPP objecte à la motion de la prévenue. Elle a présenté un affidavit en Cour suprême pour justifier la position de son bureau.
Il s’agit d’un affidavit juré par le sergent Greedharry Devanand Varma. Celui-ci avance que la prévenue compte des antécédants pour délits de drogue. Le policier avance dans le document que lors d’une perquisition, le 12 avril 2019, les limiers de la brigade antidrogue y ont trouvé la jeune femme et son concubin dans un appartement loué par la femme à Roches-Noires. Les deux ont été arrêtés.
Selon le sergent dans son affidavit, la jeune femme manipulait des feuilles d’aluminium et une paire de ciseaux. La police a saisi 261 feuilles d’aluminium dans un bol, un sac en plastique contenant 9 grammes d’héroïne ainsi que Rs 428 000. La valeur marchande de la drogue est de Rs 135 000. D’autres attirails ont aussi été saisis.
Me Jenny Mootealloo, avocate représentant la prévenue, a invité la Cour suprême à entendre la motion au plus vite. Elle soutient que le DPP n'a, dans d’autres demandes de ce genre, pas objecté à la liberté sous caution des demandeurs.
Dans un affidavit rédigé par l’avouée Yogina Yerriah, Marie Jessica Natassia Dorothee Philogène relate qu’elle avait formulé une motion de remise en liberté provisoire devant la BRC le 30 avril 2019. La police avait objecté à sa demande, soutenant qu’elle s’enfuirait et qu’elle récidiverait, si elle était relâchée. Selon elle, il n’y a aucune preuve démontrant qu’elle s’enfuirait.
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