La situation est retournée à la normale à la Krishnaduth Dodla Bhemah Gvt School de Roches-Noires.
Les parents protestaient contre le transfert d’un enseignant de Standard V Red qui avait assuré le remplacement de sa collègue en congé de maternité durant tout le premier trimestre.
« L’enseignant a repris son travail au sein de la classe de Standard V (Red) comme le souhaitaient les parents d’élèves. Tout est rentré dans l’ordre. » Telle est la déclaration faite par une source au sein de la Krishnaduth Dodla Bhemah Government School de Roches-Noires. Une décision du ministère de l’Éducation applaudie par les parents protestataires.
Ils étaient une vingtaine de parents à manifester leur colère devant l’école primaire, le lundi 25 avril. Le motif de leur mécontentement : un changement d’enseignant de la classe de Standard V. Ce qui, selon les parents, pénaliserait les enfants. Ils boudaient le retour d’une institutrice partie en congé de maternité durant tout le premier trimestre. « Nous comprenons que la dame ait droit à ses congés. Nous souhaitions seulement faire ressortir que durant ses trois mois d’absence, nos enfants se sont habitués à la méthode de l’instituteur qui l’a remplacée. Afin que l’apprentissage de nos enfants ne soit pas affecté, nous voulions que l’instituteur remplaçant reste », déclare Mme Bungaroo.
Après avoir étudié la demande des parents, le ministère de l’Éducation a accepté que l’instituteur poursuive son travail au sein de la classe de Standard V. « Nous n’avons rien contre l’institutrice. Nous, parents, nous nous soucions tout simplement de l’avenir de nos enfants. Avec le Nine-Year Schooling, nos enfants ont besoin de deux ans d’apprentissage bien structurés. C’est pourquoi, dès le début de l’année, nous avions demandé à la direction de l’école qu’elle poste un enseignant permanent qui guidera les enfants pendant deux ans », indique Mme Bidianee Beeharry, dans notre édition du Défi Quotidien du 25 avril.
« Le retour de l’enseignant confirmé, parents et élèves soulagés tiennent à remercier le ministère de l’Éducation d’avoir entendu nos doléances et réagi promptement. Merci également au Défi Quotidien qui nous a soutenus », indique Mme Beeharry.
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