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Drame à Sept-Cascades en 2012 : la motion de «No case to answer » de Sookur rejetée

Atmanand Sookur fait face à une accusation d’homicide involontaire devant la cour intermédiaire.

L’inspecteur de police Atmanand Sookur, autrefois membre du Groupement d’Intervention de la Police Mauricienne (GIPM), a subi un revers devant la cour intermédiaire le mercredi 31 janvier 2024. La cour a rejeté la motion de « no case to answer » présentée par l’avocat du policier, Me Sanjeev Teeluckdharry, dans le cadre du procès intenté par le Directeur des poursuites publiques (DPP).

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Le policier, âgé de 41 ans, est actuellement confronté à une accusation d’homicide involontaire résultant de la négligence, suite à la mort de deux jeunes policiers. Il a plaidé non coupable.

Cette affaire remonte au 29 septembre 2012, où deux jeunes membres du GIPM, Nitish Kumar Binda (23 ans) et Louis Sylvestre Nanon (22 ans), se sont noyés lors d’un exercice d’entraînement aux chutes de Tamarin, Henrietta. Ils avaient rejoint la force policière en tant que « Trainee Police Constable » le 5 octobre 2010.

Le jour du drame, Atmanand Sookur était responsable de la séance d’entraînement. Selon les témoignages recueillis, il aurait demandé aux deux victimes de nager jusqu’à la paroi. Louis Sylvestre Nanon a été le premier à disparaître, suivi de Nitish Kumar Binda.

Suite à la clôture du dossier par la poursuite, Me Sanjeev Teeluckdharry a soumis une motion de «no case to answer» dans cette affaire. Il a argumenté qu’aucune « faute » ou « négligence » n’était établie contre son client, se basant sur les divers témoignages de la poursuite.

Me Mary Donna Chung Kow Cheong, State Counsel, a objecté à la motion, soulignant qu’aucun élément du dossier ne suggère l’insuffisance de fiabilité ou de crédibilité des témoins. Elle a affirmé que la question de la négligence du prévenu doit être examinée par le tribunal.

Dans sa décision, la magistrate Sophie Chui Gunness rejette les arguments de Me Teeluckdharry, qui avait souligné « l’absence de preuve directe ou circonstancielle liant son client à une faute pendant les entraînements ». La magistrate estime que la Cour doit d’abord examiner les éléments de preuve présentés par tous les témoins et évaluer leur fiabilité. 

 

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