S’il se montre résigné face à la majorité de trois quarts du gouvernement, l’ancien DPP Doorgesh Ramsewak se dit « contre » les changements à la Constitution.
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« Il y a des exemples dans le monde où de telles choses existent, déclare-t-il. Vous pouvez faire n’importe quoi avec une majorité. Mais quand il s’agit de sagesse politique ou sociale, c’est une autre question. Chacun aura son commentaire, mais une majorité peut aller jusqu’à abolir le poste de DPP ou décider qu’il y aura un collège de trois ou quatre DPP. Avec la loi, on peut faire plein de choses, ridicules ou pas ! »
« Pour moi, ajoute l’ancien DPP Ramsewak, il n’y a pas lieu de faire une commission. Si quelqu’un n’est pas satisfait de la décision du DPP, il peut aller en Cour. C’est mon opinion parmi des milliers d’autres. Ce qui compte, c’est l’opinion de la majorité au Parlement.» L’ex-DPP concède toutefois que la conjoncture soulève des interrogations légitimes.
« On peut s’interroger sur le moment choisi par le gouvernement pour changer cela, déclare Doorgesh Ramsewak. Est-ce parce qu’il n’est pas d’accord avec certaines décisions ? Ce n’est pas pour autant qu’il faut créer une commission pour diriger le DPP. Veut-on que tous les dossiers soient revus? Y aura-t-il un super-DPP qui aura un droit de regard sur chaque dossier ? Tout dépend de ce qu’ils ont en tête et des termes de référence de la commission. »
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