Dix jours après le drame ayant frappé la famille Mohamud, les deux fils du couple tentent de s’habituer à leur nouvelle vie. Ayant été pris en charge par leurs oncles maternels, Nawful et Saahil, les adolescents, ont déjà repris la direction de leur nouvelle école. Après avoir déménagé du toit conjugal de leurs parents, c’est désormais à Pailles, chez leur oncle maternel, Soorab, qu’ils grandiront.
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Dans la journée de jeudi et vendredi, les deux enfants ont rencontré leurs nouveaux profs et amis de classe. Cela après avoir passé un message d’au-revoir respectivement à leurs anciens camarades de classe et enseignants. Dix jours après le meurtre de leur mère Shabneez et l’arrestation de leur père Naseerudin, les enfants remontent la pente avec l’aide des psychologues et de leurs proches.
Retour plein d’émotions sur le lieu du drame
Durant la semaine écoulée, en présence de la police, l’oncle Soorab a conduit les enfants sur les lieux du drame dans leur maison à Bel-Air. « Kuma ine rentrer garçon la ine kumens kriyer plorer ». Âgé de 10 ans, le petit Nawfal n’a pu contenir son émotion liée au drame ayant coûté la vie à sa mère Shabneez. Sur les lieux, la tâche n’a guère été facile pour les enfants. Les proches de leur père étaient aussi présents et une discussion concernant la disparition de certains objets dans leur maison s’est déroulée. De plus, les proches de Naseerudin Mohamud, soupçonné du meurtre, ont exprimé leur désapprobation lorsque les enfants ont tenté de récupérer leurs effets personnels.
Ayant constaté la disparition d’objets dans leur maison, comme les bijoux de leur mère, une déposition a été consignée à la police de Moka. Dans la plainte, il est mentionné que divers objets, incluant les bijoux estimés à Rs 200 000 et une montre en or de 24 carats, ont disparu. Soorab explique que cette montre était un cadeau de son père à sa défunte sœur. Il déplore qu’après la mort de sa sœur, les proches de Naseerudin ne s’étaient guère souciés des problèmes du couple.
Sahil, le fils aîné : « J’essaie de m’occuper pour oublier la scène »
« J’essaie de m’occuper pour oublier la scène effroyable de l’agression mortelle de ma mère ». Propos du fils aîné du couple Mohamud. Il affirme, en présence de son oncle, qu’il ne comprend pas trop les démarches qui se trament et passe son temps avec sa famille maternelle, en sorties ou autrement. « Mo ale namaz vin lakaz apres nu sorti nu ale ban ti promener ». Selon les proches, les séquelles du traumatisme vécu par les enfants sont toujours visibles.
Soorab, le frère de Shabneez : « Ceux qui ont fauté doivent assumer »
« Ceux qui ont fauté doivent assumer ». Ce sont les propos de Soorab, le frère de Shabneez, qui affirme cependant qu’il ne faut pas mettre tous les policiers dans le même panier. Il affirme que depuis le début de l’enquête, ses neveux, les deux fils de la victime, ont déjà expliqué aux limiers de la CID de Moka que si la police était intervenue immédiatement, leur mère n’aurait peut-être pas perdu la vie. Soorab dit faire confiance à l’enquête policière.
Plus de dix jours après le drame, Soorab explique que la famille est affligée à jamais. « Pa fasil perdi ene sœur sa laz la, ziska l’heur nu pa pu koner kuma so la vie ine aller ». Il explique avoir cependant fait la promesse qu’il s’occupera de son mieux de ses deux neveux. « Mo gagn sagrin ban zenfant la, mo pu guet zot kuma mo ban zenfants même ».
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