Deeshvy Ragpot : faire la politique autrement 

« Il devrait être révolu le temps quand pour se faire entendre, nous devions insulter, mépriser, dénigrer l’autre. Le langage reflète ce que nous avons de plus profond en nous. Nous devrions être des exemples pour la jeunesse. Il est déplorable de voir combien ce n’est pas le cas. » Ainsi parle Deeshvy Ragpot, candidate de Lalians Lespwar à la circonscription no 7 (Piton/Rivière-du-Rempart).

C’est bien parce qu’elle veut faire de la politique autrement qu’elle a décidé de ne pas s’engager auprès d’une des grandes formations politiques du pays.

Le pays a grand besoin d’une autre manière de faire de la politique, selon elle. Une politique axée sur les idées nobles comme l’avancement d’un peuple dans le respect de tous et démocratiquement. « Une politique autrement, c’est mettre en action ce que nous promettons au peuple, c’est agir pour le peuple en toute transparence », explique cette enseignante du cycle secondaire et tertiaire. âgée de 30 ans, elle enseigne notamment l’économie, le management des organisations, les sciences de gestion et le numérique dans un système français et elle enseigne la créativité et l’innovation en entreprise, la culture entrepreneuriale, le leadership et la gestion des PME au tertiaire.

Une politique autrement, c’est mettre en action ce que nous promettons au peuple, c’est agir pour le peuple en toute transparence» 

Mais l’heure était venue pour elle d’entrer de plain-pied dans le monde politique. Candidate d’En force Maurice lors de l’élection partielle de Piton/Rivière-du-Rempart qui aurait dû avoir lieu le 13 novembre, elle est devenue tout naturellement candidate aux élections générales dans la même circonscription pour le même parti qui est entré en alliance avec Nou Repiblik pour former Lalians Lespwar. Celle-ci a pour but de faire de la politique autrement et devenir une alternative aux grandes formations politiques.

« Une politique autrement, c’est faire les choses en fonction des besoins du peuple, du pays, de son économie et toujours dans le respect de sa culture. Il est temps que nous parlions d’une culture mauricienne, bien qu’elle s’empreigne de différentes religions. Nous devons créer et valoriser une culture commune à tous. Comme dans notre hymne national As one people, As one Nation. Une politique proche du peuple est possible... Nous ne parlons pas de politique populiste, mais d’une politique populaire. »