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Décès de Pravin Kanakiah en 2020 - sa sœur Shirley : « Il n’avait aucune raison de se suicider »

Pravin Kanakiah est qualifié par sa sœur comme étant une personne responsable.

La sœur aînée de Pravin Kanakiah, retrouvé mort en décembre 2020, a témoigné au tribunal de Souillac hier. Elle rejette l’idée du suicide, précisant qu’il menait une vie épanouie. 

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Shirley Kanakiah, la sœur aînée de Pravin Kanakiah, est catégorique : il aimait trop la vie pour envisager le suicide. Elle a témoigné au tribunal de Souillac, le mercredi 8 janvier 2025, dans le cadre de l’enquête judiciaire visant à faire la lumière sur son décès. Le cadavre du Procurement and Supply Officer, âgé de 38 ans, avait été repêché le 11 décembre 2020 à La Roche qui Pleure, Gris-Gris. 

C’est en larmes que Shirley Kanakiah a évoqué sa relation avec son frère. Pravin Kanakiah, dit-elle, avait construit sa maison à Plaine-Magnien, voulait avoir plus d’enfants et menait une belle vie. « Li ti enn dimounn drwat e responsab », a-t-elle déclaré. Ils avaient perdu leur père très jeune et avaient traversé des moments difficiles ensemble. « Mo pa kone si li ti ena problem finansie. Zame li finn gagn problem avek kikenn, tou dimounn ti bien apresie li », a affirmé Shirley Kanakiah. 

Elle a souligné que le jour de la disparition de son frère, elle l’avait appelé à plusieurs reprises, mais en vain. C’est sa belle-sœur, l’épouse du défunt qui l’avait informée que ce dernier était porté manquant. 

Également appelée à témoigner, Martine Emilie-Sohun, Claims Officer de la Mauritius Union Assurance, a expliqué les démarches entreprises par la compagnie d’assurance. Elle a détaillé les procédures suivies pour rembourser le solde de l’emprunt contracté par le couple Kanakiah auprès d’une banque. Tous les documents avaient été minutieusement examinés et les critères avaient été respectés, a précisé le témoin, avant que l’argent soit décaissé pour le remboursement. Elle a confirmé que le couple Kanakiah réglait sa mensuellement. 

L’avocat Deepak Rutnah a, lui aussi, été entendu. Son nom avait été cité par un témoin lors de l’enquête judiciaire pour avoir évoqué que la mort de Pravin Kanakiah n’était pas un suicide. Cependant, l’avocat a déclaré qu’il ne se rappelait pas avoir fait de tels propos sur le réseau WhatsApp ou dans quel contexte il a fait des commentaires. Il a expliqué que ses services avaient été retenus par la famille Kanakiah dans un premier temps. Il avait rencontré le Dr Satish Boolell, qui avait effectué une contre-autopsie, mais il n’a jamais obtenu le rapport. Par la suite, il a été informé par la famille que ses services n’étaient plus requis. 

De son côté, le Dr Goolam Mamode Ben Bhunnoo, Senior Medical and Health Officer, a indiqué que Pravin Kanakiah était déjà mort quand son cadavre avait été transporté à l’hôpital de Souillac. Le médecin a ensuite référé le corps pour une autopsie. À la suite d’un premier examen, il a remarqué que Pravin Kanakiah portait des blessures et une lacération du côté gauche de la tête. 

  • defimoteur

     

 

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