Décès de Lee Ann Palmarozza en 2014: le Dr Sudesh Kumar Gungadin: « La victime a été étranglée… »

Lee Ann Palmarozza a été étranglée puis on lui a plongé la tête dans la piscine. C’est ce qu’a déclaré le médecin légiste le jeudi 17 mars, lors du procès intenté au Sud-Africain Peter Wayne Roberts pour le meurtre de son amie, le 29 décembre 2014, à Anahita Resorts, Beau-Champ. «Les blessures autour du cou de la victime démontrent qu’il y a eu compression au cou. Lee Ann Palmarozza a été étranglée, puis on lui plongé la tête dans la piscine », a soutenu le médecin légiste en chef, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, en Cour jeudi. Il était interrogé par Me Mehdi Manrakhan, avocat de la poursuite. Le légiste en chef devait ajouter : « La victime est morte d’une asphyxie due à la noyade. Son décès ne peut être un suicide, ni un accident. »

Treize blessures

Dans son rapport en date du 23 mars 2015, le Dr Sudesh Kumar Gungadin dit avoir recensé treize blessures sur le corps de la victime. « La jeune femme a reçu des coups qui ont causé ces contusions. Un traumatisme contondant est nécessaire pour créer de telles blessures. Une chute ne peut en être l’origine », soutient-il. « Les blessures internes, dont la rupture du foie, ont pu être causées par des coups de poing ou de genou. » Le Dr Satish Boolell, ancien médecin légiste, a effectué une contre-autopsie de la victime. Dans son rapport, il évoque des blessures externes sur le corps de Lee Ann Palmarozza qui auraient été causées par l’exercice de réanimation de la victime la nuit du drame. Un fait qu’a réfuté le Dr Sudesh Kumar Gungadin : « Les blessures mentionnées par le Dr Satish Boolell dans son rapport ne sont pas présentes sur les photos, lors de mon autopsie. » L’interrogatoire du Dr Sudesh Kumar Gungadin se poursuit ce vendredi 18 mars 2016. Le businessman Peter Wayne Roberts plaide non coupable. Il est défendu par les Mes Gavin Glover, Rishi Bhoyroo et Ashvin Luckeeram. La poursuite est assurée par Mes Mehdi Manrakhan, Shakeel Bhoyroo et Chitra Servansing-Bhuruth. Le procès est présidé par le juge Benjamin Marie-Joseph.