« Decanting » à L’Escalier : Un homme se brûle dans l’incendiede son véhicule

Un habitant de L’Escalier, âgé de 55 ans, a été admis à l’hôpital Jawaharlal Nehru, Rose-Belle, après avoir subi des brûlures mercredi après-midi. Son véhicule a pris feu alors qu’il effectuait du « decanting » dans sa cour. La voiture a été entièrement calcinée. Il sera interrogé par la police dès que son état de santé le permettra.

À 16 h 30, la police de L’Escalier, alertée, s’est rendue sur place et a découvert la carcasse calcinée du véhicule. Les flammes, qui ont ravagé une citadine japonaise, ont été maîtrisées par les sapeurs-pompiers de Rose-Belle. Lors de l’inspection des lieux, les enquêteurs ont trouvé une bonbonne de gaz attachée à une chaise et reliée à un tuyau. Après le départ de feu, le conduit de gaz a été déconnecté.

Transporté à l’hôpital par des volontaires, le blessé a admis aux policiers qu’il faisait du « decanting ». « Mo ti pe met gaz dan loto. Sa finn pran dife dan mo garaz e monn brile dan mo de lipie », a souligné le propriétaire. La police a ouvert une enquête pour pratique illégale de « decanting ». Les lieux sont sous surveillance en attendant l’intervention des experts et de la police scientifique.

Ce procédé consiste à stocker des bonbonnes de gaz subventionnées destinées à un usage domestique pour les revendre à des tiers, notamment des entreprises.

En janvier 2025, une opération menée à Pont-Blanc, Flacq, sous la supervision du ministre du Commerce, Michael Sik Yuen, avait permis d’épingler un opérateur et deux employés d’origine népalaise dans un garage. 350 bonbonnes de gaz ménager avaient été saisies. Ce jour-là, le ministre avait dénoncé la pratique illégale de certains commerçants, restaurateurs et hôteliers, qui détournent les bonbonnes de 12 kg destinées aux ménages.