Dans la presse irlandaise: la police mauricienne encore critiquée

Cela fait 5 ans jour pour jour que le cadavre de Michaela Harte a été retrouvé dans une chambre à l’ex-Legends Hotel, à Grand-Gaube.

Pour marquer le coup, le Belfast Telegraph est revenu sur toute l’affaire. Il n’épargne pas la police mauricienne. Le journal irlandais ironise que cinq ans après, la police locale n’est toujours pas en mesure de répondre à ces questions : qui, quand, comment et pourquoi ? Les auteurs de l’article, Graham Clifford et Cormac Mc Quinn, disent avoir contacté les autorités locales. Si certaines sources avancent que l’enquête est toujours en cours, d’autres leur ont déclaré que le dossier est désormais sur la table du Directeur des poursuites publiques. Ce qui les pousse à se demander si cette affaire, qu’ils décrivent comme le crime le plus médiatisé de l’histoire du pays, n’est pas destinée à devenir un « cold case ». Et s’appuyant sur les dires d’une autre source locale, ils écrivent que depuis les dernières législatives, la police ne s’est concentrée que sur les enquêtes sur l’ancien Premier ministre et que les investigations sur le meurtre de la touriste irlandaise ont été mises de côté. Une thèse qui ne tient pas la route, apprenons-nous du côté des Casernes centrales. Un rapport d’experts étrangers sur l’affaire Michaela Harte était attendu en 2015 et a été soumis. L’avis du Parquet a été sollicité et le dossier est donc presque bouclé. Pour rappel, deux ex-employés de l’ex-Legends Hotel, Avinash Treebhoowon et Sandip Moneea, avaient été traduits en justice, puis acquittés en 2012. Par la suite, la police avait redémarré l’enquête. Cinq ans après, la mort de Michaela Harte reste un mystère. Shanmuga Allagapen