Congés forcés a cause des intempéries : l’extension du calendrier scolaire pas au programme

Le premier trimestre, qui prend fin ce vendredi 5 avril, a été grandement perturbé par la fermeture des écoles en raison des intempéries. En effet, il y a eu 12 jours de congé. Ce qui a donné lieu à un débat concernant le calendrier scolaire. Doit-on l’étendre pour rattraper le retard accumulé ou carrément revoir le calendrier et repousser la grande rentrée ? Il ressort qu’à ce jour, l’extension du calendrier scolaire n’est pas à l’ordre du jour. D’autant que le ministère de l’Éducation s’est engagé, dès les premiers jours du premier trimestre, à ce que tous les élèves restent connectés. C’est ainsi que des mesures ont été prises pour la tenue des classes en ligne. Chaque communiqué émanant du ministère pour annoncer la fermeture des écoles, fait aussi état de la tenue des classes soit sur les chaînes de la MBC pour les Grades 1 à 8, soit des cours en lignes dispensés par les enseignants pour les plus grands, les Grades 9 à 13.

Harrish Reedoy, le président de la United Deputy Rectors and Rectors Union (UDRRU) reconnaît les efforts déployés par les éducateurs pour offrir des cours en ligne aux élèves des Grades 9 à 13. « C’est une journée de travail pour les éducateurs et les élèves. L’évaluation du programme couvert au premier trimestre doit être effectuée avant d’envisager toute extension. Les enseignants et les élèves devraient prendre au sérieux les cours en ligne. D’ailleurs, il est bon de souligner que les élèves qui ne les suivent pas sont considérés comme absents », dit-il.

Vishal Baujeet, le président de la Government Teachers Union (GTU) affirme, lui, qu’il n’y a pas eu de communication du ministère de l’Éducation jusqu’à présent concernant la prolongation ou non du calendrier scolaire. Il fait cependant ressortir que « pendant la préparation du calendrier scolaire, les jours de mauvais temps – pluvieux ou cycloniques – sont pris en considération ». « N’oublions pas que les enseignants sont des professionnels et ils savent comment adapter et compléter le cursus scolaire afin de préparer les élèves pour qu’ils soient prêts pour des évaluations durant l’année académique et l’examen de fin d’année », ajoute le syndicaliste.