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Confrontée à la version d’Akil Bissessur sur leur arrestation : Doomila Moheeputh invoque son droit au silence

Doomila Moheeputh a fait valoir son droit au silence.

Doomila Moheeputh, alias Sweety, arrêtée dans l’affaire de trafic de drogue synthétique allégué depuis le vendredi 19 août, a été auditionnée par le Central Criminal Investigation Department (CCID), dans la journée du mardi 30 août.

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La compagne de l’avocat Akil Bissessur, a fait prévaloir son droit au silence durant la majeure partie de cette séance d’interrogatoire. Les hommes du DCP Heman Jangi, patron du CCID, l’ont confrontée majoritairement sur la version avancée jusqu’ici par Akil Bissessur. Mais l’habitante de Palma, Quatre-Bornes, a soutenu qu’elle s’expliquera durant un procès devant la justice sur l’affaire.

Invitée à fournir des confirmations sur les circonstances entourant son arrestation et celle de l’avocat Akil Bissessur, Doomila Moheeputh a fait prévaloir son droit au silence. Les hommes du DCP Heman Jangi, ont voulu obtenir sa version entourant la position adoptée lors de la descente policière. Le CCID ont voulu faire la lumière sur le fait que Doomila Moheeputh ne s’est pas pliée aux ordres des membres de la PHQ Striking Team de l’ASP Ashik Jagai. Cela, même après que ces derniers ont servi des « Warnings » à l’effet qu’ils allaient forcer l’accès pour entrer dans la maison, pour une perquisition. 

La séance d’interrogatoire du mardi 30 août était principalement axée sur le trajet qu’elle aurait entrepris le jour de son arrestation aux côtés d’Akil Bissessur. La femme d’affaires de 46 ans a retenu les services de l’avocat Vimal Rajkoomar et de l’homme de loi Neelkanth Dulloo. Mais lors de séances d’interrogatoires, c’est Me Vimal Rajkoomar qui a, jusqu’ici, assisté l’habitante de Palma. 

À mardi, soixante-dix questions ont été adressées à la compagne d’Akil Bissessur, dans le sillage de l’enquête du CCID. Doomila Moheeputh a campé sur sa position en niant toutes les accusations de trafic de drogue formulées contre elle. 

Mardi, les enquêteurs ont brossé un tableau sur l’opération à son domicile, situé à Palma, Quatre-Bornes. Les limiers ont voulu des explications de la femme concernant le fait qu’elle n’aurait pas obtempéré aux ordres des policiers qui s’étaient présentés chez elle pour une perquisition. 

Dans un vidéo-clip enregistré par les limiers, l’accès à la maison a été refusé par Akil Bissessur et Doomila Moheeputh. L’avocat a affirmé que le mandat de perquisition ne lui a pas été présenté. Or, les policiers ont déclaré avoir montré le mandat à Doomila Moheeputh. « Dis kout serzan la finn montre papie la. Ena nom madam la ladan … », peut-on entendre dans le vidéo-clip qui a circulé en boucle sur les réseaux sociaux depuis la soirée du vendredi 19 août.

 

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