Pris de court par le confinement, des enseignants offrent depuis ce vendredi 20 mars 2020 des cours par le réseau social WhatsApp. Pour y arriver et toucher le plus grand nombre d’élèves, des groupes WhatsApp se sont formés selon les matières à être enseignées.
Seul hic : les familles privées de connexion à l’internet ne peuvent pas bénéficier de cette alternative aux cours normaux.
Interrogé, Vinod Seegum, président de la Government Teachers Union (GTU), se dit résolument opposé à cette méthode «foncièrement à cause de son caractère discriminatoire et aussi dispensée dans le plus grand désordre».
« Je comprends que cette situation est inédite, mais elle n’est pas une réponse concrète à l’absence programmée de deux semaines de cours, du fait qu’elle discrimine les enfants qui n’ont pas la connexion Wi-Fi », fait-il valoir.
Le lundi 17 mars, la GTU et le ministère ont passé en revue différents moyens alternatifs de prodiguer les cours en cas de situation aggravée, notamment en recourant à des cours enregistrés puis diffusés par la MBC.
Or, selon Vinod Seegum, certains enseignants ne sont pas d’accord à l’idée d’accueillir des ‘étrangers’ chez eux par crainte de contamination au coronavirus. « A ce jour, aucune solution n’a été trouvée, il est très difficile de trouver une solution à cette situation et le ministère lui-même ne peut pas proposer des consignes générales à ses établissements et ceux du privée », fait observer Vinod Seegum.
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A cette situation inédite qu’il craint de voir s’empirer si le confinement est prolongé sur deux autres semaines, il propose de raccourcir drastiquement les prochaines vacances scolaires. « C’est la seule solution possible et raisonnable pour rattraper les jours perdus, parents et enseignants ne s’y opposeront pas », explique-t-il.
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