Complexes de la NHDC : des chiens errants indignent les habitants

Soorajee Madin, un habitant de Henrietta, s’est tourné vers la rédaction d’Xplik ou K pour faire part des problèmes que subissent quelques habitants. « Il y a des chiens errants dans tous les alentours de la résidence de la NHDC.  Selon moi, certains propriétaires laissent leurs chiens errer les rues et cela affecte énormément les habitations », dit-il. De plus, selon les dires du plaignant, nombreux sont les chiens qui sont en mauvaise santé, souligne Soorajee. « Je souhaiterais savoir si au niveau de la NHDC les résidents ont le droit d’élever des chiens, car selon moi la loi est très clair à ce sujet. Ce n’est pas normal, il y a des habitants qui ont jusqu’à cinq chiens, c’est aberrant » soutient l’habitant.

Même son de cloche du côté de Nawazkhan Ahroodkhan, habitant Vallée-des-Prêtres dans un bloc de 16 appartements. «  Les chiens, sont nourris dans le complexe, certains d’entre eux sont très agressifs, je me suis même tourné vers l’Animal Welfare Unit, j’ai même fait une entrée au poste de police d’Abercrombie, mais à ce jour le problème est resté le même et je n’ai pu consigner ma plainte auprès des responsables de la MSAW » explique Nawazkhan.

« Au niveau de la MSAW, je peux assurer que les plaintes consignées sont toutes enregistrées, mais quelques fois il est vrai que le numéro est occupé » soutient Diana Tandrayen de la Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW). «  Il est clair que, selon les règlements, les résidents de la NHDC n’ont pas le droit de soigner des animaux domestiques. Dans un premier temps, la première chose à faire serait d’informer le syndic pour que les dispositions nécessaires soient prises. À notre niveau, nous n’avons pas le droit de ramassage. Nous devons avoir l’autorisation du syndic pour que le ramassage soit fait », soutient-elle. Deuxièmement, en ce qui concerne ces animaux, une plainte doit être consignée auprès de l’Animal Welfare Unit qui est située à Réduit et ainsi les officiers viendront effectuer une visite, tout repose sur le syndic », confie Diana Thandrayen.