Après cinq mois de paralysie, le comité parlementaire de l’Independent Commission against Corruption (Icac), s’est réuni mercredi. L’occasion pour le député de l’opposition, Shakeel Mohamed, d’interroger, le No 1 de la commission, sur son changement de position dans l’affaire MedPoint.
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Le changement de position de l’Independent Commission against Corruption (Icac) dans l’affaire MedPoint, a été, mercredi, au cœur de la réunion du comité parlementaire de la commission anticorruption. Shakeel Mohamed, chef de file du Parti travailliste à l’Assemblée nationale, seul député de l’opposition encore membre de ce comité, a adressé une série de questions au directeur général de l’Icac, Navin Beekarry. « La raison de la réunion de ce comité était de communiquer au directeur général de l’Icac toutes les questions que se pose la population sur ces décisions de cette Commission », a déclaré le député Mohamed, à l’issue de la réunion. Il a fait ressortir, avoir, lors de cette séance, interrogé le No 1 de la commission anticorruption sur le changement de position de l’Icac. « J’ai demandé à Navin Beekarry pourquoi l’Icac, qui s’était alignée sur la position adoptée par le Directeur des poursuites publiques (DPP) lors du procès intenté devant la Cour suprême, à Pravind Jugnauth dans l’affaire MedPoint, a émis un point de vue différent la veille du jour où l’affaire allait être prise devant le Comité judiciaire du Conseil privé », a-t-il déclaré.
Autre question adressée par le député a porté sur les dépenses encourues par la commission anticorruption dans le cadre de l’appel interjeté par le DPP devant le Comité judiciaire du Privy Council, à Londres. « Je veux savoir combien cela a coûté au contribuable », a-t-il avancé. Les services légaux retenus par l’Icac doivent, selon Shakeel Mohamed, être divulgués. « Je veux aussi savoir le nombre de personnes qui ont accompagné le directeur général de l’Icac lors de son déplacement à Londres pour ce procès. » Et d’ajouter : « Était-ce nécessaire d’accompagner le directeur de l’Icac alors qu’il n’y a même pas eu de plaidoirie de la part de cette institution. Mais plus important, y a-t-il eu d’autres voyages en Angleterre dans le cadre de la préparation de cette affaire », a ajouté Shakeel Mohamed. « Il est nécessaire que cette instance communique », a-t-il fait ressortir.
Shakeel Mohamed a aussi expliqué avoir accordé un délai de deux semaines à Navin Beekary pour répondre à ses interrogations.
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