Coincé dans un broyeur vendredi: Gérard Baya demeure dans un état critique

Admis depuis le vendredi 9 octobre, aux soins intensifs, après avoir été victime d’un accident de travail, à l’usine sucrière d’Altéo, Gérard Baya demeure dans un état critique. Samedi, l’homme de 52 ans a subi une deuxième intervention chirurgicale, qui a nécessité une grande quantité de sang, soit plus de 300 pintes. Depuis, il demeure sous anesthésie, sur son lit à l’hôpital de Flacq. Depuis vendredi, il avait eu une jambe sectionnée, après une première intervention chirurgicale. L’habitant de Rivière-du-Rempart demeure dans le coma, à dimanche soir. Au Défi Quotidien, Maureen, son épouse explique que «c’était comme si, Gérard est déjà décédé. Li pena connaissance, samedi tiena ene l’espoir après so intervention, mais zordi dimanche, zéro», nous a-t-elle confié. Ses proches se sont rendus à l’hôpital pour rendre visite au blessé, mais vu son état, seuls quelques-uns ont pu accéder à sa chambre. Vendredi, la police avait enregistré quelques versions. Le collègue de Gérard Baya, qui a activé le broyeur de cannes, laisse entendre que sa main aurait cogné contre le bouton qui a activé le broyeur, alors qu’il s’apprêtait à désactiver le tapis roulant. Il s’agirait d’un acte malencontreux selon la version de l’employé. À l’issue de son interrogatoire, le collègue a été autorisé à partir. La police de Flacq a recueilli les versions des autres collègues de travail, présents sur les lieux au moment du drame. L’enquête privilégie la thèse d’un accident. La police tente cependant de faire lumière sur le déroulement des faits. Chez Altéo Milling Limited, c’est un drame qui a affligé tous les employés. Les conclusions de l’inspectorat du ministère du Travail sont attendues, alors qu’une enquête interne a été enclenchée à Altéo.