Documents, photos, entre autres objets, font du ‘Chinese Heritage Centre’, à Grand-Baie, une véritable mine d’or de la culture chinoise à Maurice. Le parcours se divise en sept thèmes pour une évasion dans le passé.
Le Chinese Heritage Centre, situé au 1er étage du Centre commercial de Grand-Baie, vise à promouvoir l’histoire et la culture chinoises et de les faire connaître afin de laisser un héritage culturel à la génération future. Il abrite des centaines et des centaines de documents, de photos et d’objets datant des années 1800. L’idée a germé en 2008 quand le couple Thérèse et Henry Loo visite le « Chinatown Heritage Centre » à Singapour. Un musée qui reflète le passé des immigrants chinois, leur intégration et leur contribution pour l’avancement du pays.
« On s’est dit que les enfants ne connaissaient pas notre patrimoine culturel et qu’il fallait faire revivre le passé pour la nouvelle génération. À notre retour à Maurice, nous avons entrepris des recherches, et de bouche-à- oreille, les gens nous ont remis des objets laissés par leurs ancêtres », explique Thérèse Loo. Le musée s’est, en effet, bâti sur des donations de tout un chacun et la collection témoigne d’une valeur culturelle inestimable.
« Nous avons des objets datant des années 1800. Il y a des documents attestant l’arrivée des immigrants chinois à Maurice ou encore un certificat pour un mariage chinois », dit Thérèse Loo.
Ainsi, pour présenter toute cette richesse d’antan, le musée est divisé en sept zones distinctes : Les clans, l’immigration, la cuisine, les pagodes, la culture, la presse et la boutique.
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Les pagodes
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10234","attributes":{"class":"media-image alignleft size-full wp-image-17129","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Les pagodes"}}]] Cette pièce représente une pagode avec ses statuettes, ses offrandes, ses rituels. À travers les photos et les objets, on y retrouve les 12 plus anciennes pagodes de l’île. On y apprend qu’autrefois, les écoles se trouvaient à Port-Louis et les enfants, qui habitaient loin, résidaient dans ces pagodes en jours de semaine. [row custom_class=""][/row]L’immigration
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10235","attributes":{"class":"media-image alignleft size-full wp-image-17130","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"L\u2019immigration"}}]] Cette section retrace le parcours des immigrants depuis leur arrivée à Maurice. Photos et documents à l’appui, l’arrivée des Chinois à Maurice nous est contée. [row custom_class=""][/row]Les clans
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10236","attributes":{"class":"media-image alignleft size-full wp-image-17131","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Les clans"}}]] À travers les calligraphies et les documents, cette section présente les clans chinois qui sont venus à Maurice depuis la première vague de l’immigration jusqu’à 1960. « Nous nous sommes arrêtés à 1960, car nous n’avons pas inclus les arrivées des travailleurs chinois dans la Zone franche, car eux, ils étaient venus en tant qu’ouvriers », précise Thérèse Loo. [row custom_class=""][/row]La presse
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10237","attributes":{"class":"media-image alignleft size-full wp-image-17132","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"La presse"}}]] Une section est dédiée à la presse avec ses plaques et caractères typographiques et sa pierre à encre sculptée. [row custom_class=""][/row]La culture
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10238","attributes":{"class":"media-image alignleft size-full wp-image-17133","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"La culture"}}]] Cette zone présente une chambre typique reconstituée dans le style de l’époque avec son lit, sa commode, son horloge antique, ses habits traditionnels, sa ‘brosse coco’ et son vase de nuit (pot de chambre). Sur les murs, on y découvre également les quatre fêtes célébrées par les Chinois à Maurice : la Fête du Printemps, le Dragon Boat Festival, la Fête de la Lune et la Fête Kwan Tee. [row custom_class=""][/row]La cuisine
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10239","attributes":{"class":"media-image alignleft size-full wp-image-17134","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"La cuisine"}}]] Une petite cuisine d’époque a été reconstituée, avec ses soupes, ses nouilles servies sur une petite table. Sur les étagères, des assiettes en émail, des bols en porcelaine, une lampe à pétrole, un ‘pookni’… On y découvre également le quotidien de la famille chinoise avec la présentation du rôle et des tâches assignées aux femmes, comme la lessive sur les ‘ros lave’, par exemple. [row custom_class=""][/row]La boutique
Une boutique a été recréée dans l’ambiance d’un commerce de détail, avec son comptoir, ses épices, le boutiquier, les objets utilisés pour compter (le fameux abaque (abacus), ancêtre de la calculatrice) ou pour peser la marchandise (balance), les fameux cornets fabriqués par les boutiquiers eux-mêmes…Dans le cadre de la Fête du Printemps, le Chinese Heritage Centre propose une promotion pendant tout le mois de février, c'est-à-dire une entrée achetée donne droit à une entrée gratuite. L’accès est gratuit pour les personnes âgées. La visite au musée coûte Rs 75 pour les adultes et Rs 50 pour les enfants. Le musée est ouvert du lundi au samedi de 9 h 30 à 17 h 30.
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