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C’est le nombre de compagnies que la MIC* a soutenues. Ces entreprises tombent dans quatre catégories.
*La MIC est une « wholly owned subsidiary » de la Banque de Maurice. C’est également une private limited company (limited by shares) et est régie par le Companies Act.
Catégorie 1 :
Ces compagnies honorent leurs engagements. « Elles ont donné à la MIC des ‘secured assets’. Et elles remboursent leurs obligations. Mais, j’ouvre une parenthèse ici pour dire qu’il y a un problème avec ces compagnies-là, non pas parce qu’elles ne respectent pas leurs engagements financiers, mais plutôt dans les conditions initiales des prêts. Cela a créé un problème de concurrence entre celles qui ont eu des taux d’intérêt très bas et celles qui ont eu des taux d’intérêt du marché. Dans un système où il y a beaucoup de dettes, si vous avez un différentiel important sur le taux d’intérêt, cela peut affecter la concurrence et les profits. Mais, c’est un autre débat », explique Rama Sithanen.
La BoM a approché ces compagnies pour revoir cette situation. « Quand elles ont eu le deal, c’était comme cela. Elles sont d’accord, dans un esprit de collaboration et de dialogue, pour voir comment on peut trouver une solution qui ne pénalisera pas la MIC. Mais, en ce qui concerne le ‘term sheet’ pour respecter les engagements, elles le font », indique le gouverneur.
Catégorie 2 :
Ces compagnies honorent leurs engagements en termes de remboursement des facilités prises, mais les garanties proposées ne sont pas ‘fully secured’, explique Rama Sithanen : « On travaillera avec ces compagnies pour assurer que leurs ‘assets’ soient ‘fully secured as opposed to partially secured’. »
Catégorie 3 :
Ces entreprises n’arrivent pas à honorer leur engagement. Quelques cas sont justifiés, d’autres non. « Il nous faudra agir d’après la loi. La MIC leur a déjà envoyé une lettre pour leur demander des explications et de payer les arriérés. » Ladite lettre leur rappelle aussi ce qui advient quand les premier, deuxième et autres paiements ne sont pas effectués, d’après leurs « term sheets ».
Catégorie 4 :
Ce sont les sociétés qui ont abusé du système et ont essayé de détourner les fonds publics. Pour Rama Sithanen, il est important de faire la distinction entre ces quatre catégories. « Il ne faut pas faire d’amalgame ou de confusion car on peut avoir des ‘unintended consequences’ qui ne seraient pas bonnes pour notre économie et le pays », insiste-t-il.
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