Carlita Latour : le cinéma dans la peau

Elle est à l’affiche du film « Sign of Good and Bad », projeté dans les salles de MCine. Passionnée de cinéma, Carlita Latour est totalement engagée dans son art et espère poursuivre sa passion professionnellement à l’avenir.

Malgré des études en droit, Carlita Latour a écouté son cœur et s'est lancée dans le monde du cinéma. Ce choix s'est avéré payant pour la jeune femme de 28 ans, qui joue un rôle important dans le film « Sign of Good and Bad », réalisé par Samar Subramaniam, de Chennai, et tourné à Maurice avec une distribution mauricienne. Même s’il ne s’agit pas du rôle principal, son personnage d'Elisa, une danseuse qui se retrouve impliquée dans une histoire folle, est crucial dans ce long métrage de 90 minutes.

Bien que « Sign of Good and Bad » soit son premier grand rôle, Carlita Latour a déjà joué dans plusieurs films, dont « Agent » (Netflix), « Pulse » (Showmax), « Club Las Piranjas », un film allemand, et elle travaille actuellement sur d'autres projets. Elle est également apparue dans diverses publicités à Maurice et à l'étranger, notamment dans une pub allemande pour Lascana et une pub anglaise pour EuroMillions.

L'aventure audiovisuelle de Carlita Latour a commencé dès l'âge de 5 ans. « Une amie de ma mère m'avait encouragée à participer à une publicité locale, et j'ai ensuite enchaîné avec d'autres projets du même type. Puis, à 15 ans, on m'a proposé de devenir présentatrice pour une émission japonaise. J'étais habituée à la caméra, mais c'était différent. Cependant, j'ai adoré cette expérience », se souvient-elle.

Après avoir obtenu son baccalauréat, Carlita a décidé de poursuivre des études en droit des affaires. Au terme de deux ans passés à la Réunion, elle est partie en France pour y faire sa licence. Mais de retour à Maurice, elle a réalisé que le droit ne lui correspondait pas. 

« Je suis triste pour mes parents qui ont payé mes études, mais j'ai réalisé que le droit n'était pas fait pour moi. Ce domaine ne correspondait pas à ma personnalité créative. Aujourd'hui, je travaille dans le marketing et je m'épanouis dans ce domaine », confie-t-elle.

Parallèlement à son emploi dans le marketing, elle continue son petit bonhomme de chemin dans le cinéma. « À mon retour à Maurice, j'avais passé un casting pour un rôle principal dans un film étranger, mais la pandémie de Covid-19 est arrivée et le projet a été annulé. J'ai aussi rencontré des gens qui m'ont mise en contact avec d'autres personnes dans le monde du cinéma. J'ai alors commencé à me faire des amis dans ce milieu, et c'est ainsi que j'ai pu faire mes premiers pas dans l'industrie cinématographique ».

Le cinéma est un domaine que Carlita Latour affectionne particulièrement. Elle apprécie le jeu d'acteur et tout ce qui est lié à l'image. « D'ailleurs, dans mon travail, je réalise des vidéos, je fais moi-même mes montages et cela me passionne », confie-t-elle. Son plus grand rêve est de pouvoir percer à l'international et de vivre uniquement de son amour pour le cinéma. « Dans les années à venir, j'aimerais vivre de ma passion pour le cinéma. J'espère pouvoir réaliser ce rêve », dit-elle.

Une histoire d’amour avec Vincent Brasse et un bout de chou appelé Sky  

Cela fait six ans que Carlita Latour file le parfait amour avec Vincent Brasse, ancien chanteur du groupe de rock Crossbreed Supersoul. « On s’est rencontrés en boîte de nuit. C’était le coup de foudre. On est en couple depuis six ans et il est aussi mon meilleur ami. Notre amour a donné naissance à notre fils Sky, âgé de 4 ans. On a beaucoup de points communs. On aime le cinéma, on cuisine ensemble. On se complète », confie la jeune femme.

La peinture : un moyen de laisser parler sa créativité

Carlita Latour utilise la peinture comme un moyen d'expression artistique et de libération émotionnelle. Elle trouve que cela lui permet de s'exprimer librement et de laisser son esprit vagabonder. Même si elle ne se considère pas comme une artiste professionnelle, elle apprécie de pouvoir créer des œuvres originales sur les murs de sa maison. « C’est inné. Quand je peins c’est une manière pour moi de me défouler et ça remplit mon cœur », dit-elle.