À Camp-levieux: une femme de ménage soupçonnée d’avoir inventé son rapt

Aurait-elle inventé son propre rapt ? C’est ce que tente d’établir la police criminelle de Camp-Levieux au sujet d’une femme de ménage de 50 ans qui allègue avoir été enlevée par des individus, puis agressée sexuellement, dans l’après-midi du vendredi 1er juillet.

Si les enquêteurs privilégient cette hypothèse, c’est parce que les images des caméras de surveillance situées dans la région où elle affirme avoir été kidnappée n’ont rien révélé. La police soupçonne la quinquagénaire d’avoir monté cette histoire de toutes pièces, car elle aurait eu maille à partir avec un proche de la petite amie de son fils. La femme de ménage avait déjà consigné une déposition au poste de police de Beau-Bassin, en mai, alléguant avoir reçu des menaces. Les enquêteurs l’interrogeront pour élucider cette affaire. S’il s’avère qu’elle a tout inventé sur son rapt et son agression, la quinquagénaire risque d’être inculpée de effecting public mischief. Dans sa déposition, elle a raconté qu’elle attendait l’autobus, à Camp-Levieux, quand des individus l’ont enlevée. Selon ses dires, elles aurait été bâillonnée puis ligotée. Elle a affirmé que l’un des malfaiteurs l’aurait ensuite agressée sexuellement, dans une maison en construction, à Albion, avant de l’abandonner à son sort. Selon les proches de la quinquagénaire, cette dernière serait perturbée et se serait mise à se parler toute seule. Jeudi matin, elle a été conduite à l’hôpital psychiatrique de Brown Séquard, à Beau-Bassin, où elle a été admise. Save