La police de Pailles a arrêté un quadragénaire et son fils, âgé d’une vingtaine d’années, mercredi. Leur voisine, l’épouse d’un officier de la brigade antidrogue accuse Nazim et son fils Wasim de menaces et intimidations, le 12 janvier dernier. Ils ont été libérés contre une caution de Rs 5000 chacun.
Shabneez, 27 ans, mère d’un bébé de neuf mois, explique avoir écrit au commissaire de police, à la Police de l’Environnement et à la mairie de Port-Louis, il y a un mois et demi, pour dénoncer le voisin qui opérait illégalement un atelier de métal. Depuis, les voisins sont en mauvais termes.
Shabneez s’est rendu au poste de Pailles, vers 13heures pour porter plainte pour « Arson and Threat ». « Vers 11heures, j’ai appelé la police pour réclamer assistance, mon voisin opère une entreprise illégale d’aluminium, et cause beaucoup de bruit. Les officiers sont venus et l’ont pris en flagrant délit. Devant les policiers, il a usé d’un langage abusif à mon égard ». « Kuma la police alle Wasim menace mette dife dans 4x4 devant la porte ki appartenir à mo tonton » affirme Shabneez.
Cette dernière a porté plainte au poste de Pailles. Vers 20heures, Nazim, furieux de la plainte portée contre son fils Wasim, s’est pointé chez la voisine, un sabre à la main. « Il a usé d’un langage abusif et a menacé de son arme : si to pa tire sa case contre mo garçon mo pou touille toi et to piti ». La dame a aussitôt appelé la police.
La police de Pailles a conduit Shabneez au poste pour consigner sa plainte contre le père et le fils désormais recherchés par la police. Ils se sont présentés au poste de Pailles et ont été arrêtés.
L’épouse de Nazim, elle, a porté plainte contre un officier de l’Adsu pour « agression sexuelle ». Mais elle n’a pas pu préciser la date exacte du délit. Nazim, lui, affirme que l’agent de l’Adsu a menacé de déposer un colis de drogue chez lui.
Shabneez dit craindre pour sa sécurité : « Des personnes louches vont et viennent devant la maison. Mes voisins portent toutes sortes d’accusations contre mon mari pour lui causer des problèmes dans son travail. Je demande à la police de me rendre justice. Je veux seulement vivre en paix », dit la plaignante.
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