Louis Steven Franco Ritta, un agent de sécurité âgé d’une trentaine d’années, a été jugé coupable par la cour intermédiaire, mardi, d’avoir participé à un cambriolage à Forbach et de possession d’une bombe paralysante. La sentence sera prononcée le 15 mars 2016.
Il était poursuivi sous quatre chefs d’accusation. Finalement, Louis Steven Franco Ritta a été jugé coupable de deux d’entre eux. Il était d’abord accusé d’avoir fait le guet lors d’un cambriolage perpétré au Circle Square Complex, à Forbach. Le délit a été commis le 11 juin 2013.
Dans sa déposition à la police, l’agent de sécurité avait avoué avoir participé au cambriolage. Il a expliqué comment il avait accompagné ses acolytes et comment ils avaient endommagé la clôture. L’accusé a également relaté avoir fait le guet alors que ses complices exécutaient leur forfait. Ils étaient tous masqués.
Louis Steven Franco Ritta a précisé qu’il avait obtenu sa part du butin, à savoir un blouson, un pantalon et une paire de gants. Ces articles ont été saisis par la police, lors d’une perquisition à son domicile, à Pointe-aux-Sables.
L’agent de sécurité était aussi poursuivi pour possession d’une bombe paralysante. L’arme avait été saisie à sa résidence. Il a admis qu’il avait cette bonbonne, mais a soutenu que celle-ci était vide. Le rapport du Forensic Science Laboratory a confirmé que la bonbonne était destinée à dégager une substance nocive.
Louis Steven Franco Ritta répondait également de deux charges de recel. Celles-ci ont été rayées après que la Cour a conclu que la poursuite n’a pu établir que ces articles avaient été volés. Dans son jugement, le magistrat Vijay Appadoo a déclaré que les plaignants n’avaient pas identifié les objets retrouvés.
Au banc des accusés, on retrouve également la concubine de Louis Steven Franco Ritta, Marie Kelly Diana Guillifer. Âgée de 20 ans, elle était poursuivie pour possession d’articles volés, notamment des bijoux. Selon la poursuite, ces objets provenaient de vols commis à Mon-Choisy et Petit-Raffray, entre autres.
Dans ses dépositions à la police, la jeune femme a affirmé que c’est son concubin qui lui avait offert ces objets et qu’elle ne l’avait pas interrogé sur leur provenance. La concubine de Louis Steven Franco Ritta avait rejeté les accusations retenues contre elle. Dans son arrêt, la Cour a conclu que la poursuite n’a pu établir les faits reprochés à la jeune femme. Ainsi, faute de preuves, elle a été disculpée.
Louis Steven Franco Ritta est en détention préventive depuis novembre 2013. Il est soupçonné d’être le chef d’un gang qui sévissait dans les Plaines-Wilhems et dans le Nord du pays. La bande braquait les commerces et les maisons dans des morcellements huppés.
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