Cadavre carbonisé découvert à Pamplemousses : la police privilégie la thèse de ‘foul play’

• L’identité du défunt encore inconnue

Les limiers de la police criminelle (CID) du Nord et les enquêteurs de la Major Crimes Investigation Team (MCIT) sont sur la brèche. Cela, après la découverte du cadavre carbonisé d’un homme dans des buissons à Powder Mill, Pamplemousses.

Dimanche, l’autopsie, pratiquée par le chef du service médicolégal, le Dr Sudesh Kumar Gungadin , a conclu à un cas suspect de ‘foul play’. Les causes exactes du décès n’ont pu être déterminées, vu l’état du cadavre. Des traces de lacération ont cependant été décelées sur le cou et la poitrine de la victime qui avait été retrouvée en position allongée sur le dos.

Pour les enquêteurs, l’homme aurait été tué avant que son ou ses agresseurs ne brûlent le cadavre. Comme l’identité du défunt demeure inconnue, les enquêteurs ont dû se tourner vers un ordre de la cour pour procéder à l’autopsie. Des limiers, placés sous la supervision du surintendant de police (SP) Hossenbuccus ont été déployés pour essayer de résoudre cette affaire. Les agents de la CID de Pamplemousses passent à la loupe la liste des personnes disparues. Le visionnage des images des caméras de surveillance en vue de détecter des mouvements suspects d’individus ou de véhicules dans la périphérie de ce terrain a débuté.

Vendredi (9 décembre), vers 6h33, les policiers du poste de police de Pamplemousses sont tombés sur le cadavre en état de décomposition. Les lieux avaient alors été sécurisés. Des experts du Scene of Crime Office (Soco) y étaient pour prélever des indices. Cette enquête est suivie de très près par les Casernes centrales, notamment le patron du Central Criminal Investigation Department (CCID), l’ACP Armoogum.

Quelques heures après la découverte macabre, un bûcheron, travaillant non loin de ce terrain, s’était confié à TéléPlus. Il avait fait ressortir qu’un feu avait éclaté depuis quelques jours dans ce champ. « Dife ti pran depi de trwa zour. Kan nounn pase nounn trouv sa, nou pa ti kone ki ena enn lekor ladan », avait-il dit.