Breach of ICTA : un promoteur immobilier porte plainte au CCID 

Une affaire de « Breach of ITCA » et d’attaques déloyales en ligne pourrait connaît un développement majeur dans les semaines à venir, après qu’un promoteur immobilier basé à Flic-en-Flac a déposé une plainte au Central Criminal Investigation Department (CCID) le lundi 14 août 2023. Il était accompagné de son homme de loi, Me Sanjeev Teeluckdharry.

Le promoteur immobilier, marié et père de famille, affirme être victime de campagnes diffamatoires menées sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok, visant à le discréditer. La plainte cible un entrepreneur en immobilier, la famille R…, également basé à Flic-en-Flac, lequel s’est exilé à Dubaï depuis quelque temps. Étant donné que ce dernier est soumis à une injonction lui interdisant de ternir l’image du promoteur et d’utiliser son nom sur aucun média ni réseau social, une de ses proches, actuellement au pays, agirait en utilisant de faux profils tels que « Real Maurice », « John Ramburn », « Sara Jolicoeur », « Mc Kay Mohammed » et « Ahmed Dilhossen », ainsi que les pages « Expats and Locals in Mauritius » et « News – Mauritius ».

Selon le plaignant, l’auteur a proféré de fausses accusations à son encontre dans le quartier, prétendant qu’il serait impliqué dans le blanchiment d’argent et entretiendrait des liens avec le dénommé Franklin. Ces allégations, affirme-t-il, ont incité la police à perquisitionner la résidence de sa mère, sans y trouver la moindre preuve incriminante. De plus, la veille de cette opération policière, le faux profil « Real Maurice », entre autres, avait évoqué la tenue imminente de cette intervention.

Ces allégations ont rapidement gagné en popularité sur les réseaux sociaux, infligeant ainsi un préjudice considérable à l’image du promoteur immobilier, à sa réputation commerciale ainsi qu’à sa vie personnelle.

Le dépôt de la plainte auprès du CCID vise à mettre en lumière cette affaire de cyberdiffamation et à obtenir les mesures appropriées pour mettre un terme à ces attaques. Les enquêteurs du CCID devraient convoquer la proche de l’entrepreneur afin qu’elle puisse fournir sa version des faits.