Surprise pour cet homme de 80 ans. Après l’annonce du chef du gouvernement jeudi soir à l’effet que les personnes âgées de 70 ans et plus pouvaient recevoir la booster dose de Pfizer l’octogénaire s’est pointé vendredi au SVICC, à Pailles, pour se faire vacciner. Sur place, les préposés du ministère de la Santé lui ont expliqué que le vaccin Pfizer ne pouvait lui être administré, car il a reçu une dose de Johnson & Johnson il y a quatre mois.
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Pourquoi ? Interrogé, l’un des responsables du ministère de tutelle nous a fait comprendre que « jusqu’ici aucun citoyen mauricien n’a reçu le vaccin Pfizer comme booster dose s’il a eu une dose de Johnson & Johnson. Cela, car celle-ci a été administrée il n’y a pas plus de quatre mois ». Notre interlocuteur souligne, d’autre part, que la durée de l’immunité procurée par le vaccin Janssen des laboratoires Johnson & Johnson est de six mois au minimum.
Ce qui fait que dans le cas de l’octogénaire, ce dernier devra attendre six mois après son injection du vaccin Johnson & Johnson pour recevoir une booster dose de Pfizer.
En revanche, dit le préposé, les personnes âgées de 70 ans et plus qui ont reçu deux doses des vaccins Sinopharm, AstraZeneca ou Covaxin sont éligibles à recevoir la booster dose de Pfizer et cela au SVICC uniquement. Les autres vaccins proposés comme booster dose sont disponibles au SVICC ainsi que dans les centres de vaccination régionaux de Plaine-Verte, Riche-Mare, Paillotte et Rivière-du-Rempart.
Hemawatee Gukhool, 70 ans, une habitant de Bois-Pignolet, Terre-Rouge, a reçu deux doses de Sinopharm. « Je me suis rendu à un centre de vaccination dans le Nord, près de chez moi, mais on m’a dirigée vers le SVICC où j’ai reçu ma booster dose de Pfizer. Je suis satisfaite. J’attends maintenant de voir si le vaccin aura des effets secondaires sur moi », nous dit-elle.
Idem pour Changia Gaymanee, 72 ans, ancien maçon qui habite à Cassis, Port-Louis. Il s’est aussi empressé de se rendre à Pailles pour recevoir sa booster dose de Pfizer : « Je me suis dit pourquoi attendre, car j’ai reçu la deuxième dose de Sinopharm en juillet et je suis éligible au Pfizer. »
Il en est de même pour Abdool Rashid Ackbar, 83 ans, de Route des Pamplemousses, Port-Louis. Canne en main, il s’est fait accompagner par son fils pour sa booster dose de Pfizer après deux premières doses de Sinopharm, dont la dernière lui a été administrée en juin.
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