Avec le boni de fin d’année déjà en poche, les Mauriciens se laissent tenter par des produits haut de gamme pour Noël. Des gadgets capillaires à Rs 25 000 aux parfums Dior et Chanel en passant par les incontournables polos Lacoste, le luxe s’invite sous le sapin. Les boutiques misent sur la qualité et le style pour séduire une clientèle prête à payer le prix fort.
Cette année, Noël aura un goût de luxe pour certains. Avec le boni de fin d’année déjà payé dans la plupart des entreprises du secteur privé et dans la fonction publique, les cadeaux seront d’exception. Au Bagatelle Mall, un étal réservé exclusivement aux dames attire tous les regards. Charline, représentante commerciale d’une marque d’outils capillaires haut de gamme, ne ménage pas ses efforts. « Je propose des sèche-cheveux, des lisseurs, des boucleurs, le tout dans un joli coffret. Peu importe la nature des cheveux, ça fonctionne ! », explique-t-elle.
Maman de deux garçons et résidant à Pointe-aux-Sables, Charline enchaîne les démonstrations gratuites. « Nous accueillons des femmes de tous âges et je les coiffe gratuitement pour les convaincre d’acheter. Nous avons été formées pour vendre et ça marche ! » dit-elle en souriant. Prix du set : Rs 25 000.
Chez Kiabi, la frénésie est palpable. Anirose et Valencia, deux Rodriguaises, profitent de leur séjour pour faire leurs emplettes. « Je suis là pour mes deux enfants. On retourne à Rodrigues ce week-end et on est ravies de faire du shopping, même si les prix sont élevés », confie Anirose. Avec un budget de Rs 4 000, elles privilégient la qualité, quitte à payer plus cher.
La vitrine d’Allsports regorge de baskets, de casquettes et de vêtements griffés. Uddin, le responsable, ne doute pas de la fidélité de ses clients. « Les Mauriciens, surtout les jeunes entre 25 et 35 ans, préfèrent la qualité, quitte à payer le prix », explique-t-il. Ici, un budget solide est nécessaire : les prix commencent à Rs 5 000.
Girish, responsable de la boutique Lacoste, affirme avec aplomb : « Un Lacoste reste un Lacoste. » Entre Rs 2 500 et Rs 5 000 pour un polo, la clientèle ne semble pas rebutée. « Les jeunes professionnels recherchent le style, le confort et l’authenticité. Porter un croco sur son torse, c’est classe », ajoute-t-il.
Plus loin dans le couloir principal, on retrouve Omarjee, qu’on ne présente plus. L’enseigne est une des pionnières de vêtements de classe et de luxe. La boutique mise sur la qualité, quitte à ne pas faire des ventes massives. « Les Mauriciens ont du goût pour la qualité et ils savent où aller pour suivre le ‘trend’ et être classe et à l’aise », indique un préposé de l’enseigne.
Les boutiques de parfumerie ne sont pas en reste. Chez un détaillant bien connu, Dior et Chanel s’arrachent comme des petits pains. Les prix ? À partir de Rs 5 000, mais le luxe a ses adeptes.
Les lunettiers ont aussi la cote. Chez Shafiq Opticien, l’équipe menée par Bilkiss, la gérante, affiche un sourire éclatant. « On fait le plein petit à petit. Les ventes se portent bien et nous avons des modèles pour tous les goûts, des styles très frenchy ou british », indique-t-elle. Ici, lunettes riment avec élégance et assurance. Que ce soit Muskaan, Tamkeen, Wendy ou Kris, ils donnent l’air d’être avant tout une famille.
Cette année, Noël prend une dimension particulière, portée par une nouvelle génération de jeunes professionnels au portefeuille garni au vu de leur emploi rémunérateur. Les enseignes de luxe surfent sur cette vague, offrant à leurs clients une expérience festive unique.
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