[Blog] À GAZA, COMME AILLEURS, ÊTRE TOUJOURS AVEC LES PLUS À PLAINDRE

Texte :

Maurice profondément choqué par la situation au Proche-Orient. Des pèlerins en Palestine espèrent un retour rapide au pays (Défi du 10.10.2023).

Commentaire de Democracy Watch : Quoi penser devant un tel déchaînement de haine et de violence ? Qui condamner ? Pour qui s’apitoyer ? Le risque de se tromper s’amoindrit quand on se range dans le camp, même infernal, de celles et ceux les plus à plaindre. Qui sont-ils ? Les populations civiles subissent, impuissantes, le terrorisme de ceux, voulant se montrer plus terroristes que leurs adversaires les plus enragés. Et parmi les plus à plaindre, priorité à donner aux enfants, aux malades, aux handicapés, aux femmes, aux personnes âgées. Ils souffrent. Ils sont désespérés. Nous devons être leur Bon Samaritain dans la mesure de nos moyens, mais déjà en pensée, en communion d’esprit. Et surtout refuser systématiquement d’être du côté de leurs bourreaux, de leurs tortionnaires dont nous ne soupçonnons même pas la cruauté machiavélique.

On peut encore différencier ceux pouvant fuir ailleurs et ceux condamnés à perpétuité à survivre désespérément dans leur enfer natal. Certains peuvent, en effet, faire leur baluchon et prendre, dès que possible, l’avion pour des terres moins infernales. Ils savent déjà pouvoir compter ailleurs sur des âmes compatissantes pour faciliter leur réinsertion. Leur lueur d’espoir est absolument interdite à d’autres. Même leurs coreligionnaires ne lèveront pas leur petit doigt pour leur venir en aide si cela dessert leurs intérêts, surtout politiques, leurs ambitions personnelles. Mais surtout qu’ils demeurent en enfer sur terre, car cela fait partie du politiquement correct international. Réfugiés un jour, réfugiés toujours.

Quelques certitudes pourtant dans cette confusion tellement bouleversante : (i) Ceux qui, à propos de la Bande… concentrationnaire de Gaza, détiennent les principaux pouvoirs de décision, n’ont aucunement l’intention de secourir ceux qui sont le plus à plaindre, surtout ceux du camp adverse. (ii) L’effroi nous glace le sang quand on ose penser aux avantages politiques les plus vils qu’escomptent ceux qui ont déclenché pareille apocalypse et ceux qui vont la poursuivre au centuple. (iii) Qui sème le vent, récolte la tempête. Jamais adage ne fut plus vrai. (iv) Les marchands d’armes, mais surtout de roquettes, de missiles, de drones mortifères, se frottent les mains. « Les affaires reprennent… Et ça n’est qu’un début… Des années d’efforts de conciliation vers une cohabitation pacifique partent en fumée ». 

L’Occident le plus fasciste se range déjà derrière la réincarnation d’une domination du plus fort sur les plus faibles, les plus à plaindre. Qu'est-ce que l’attaque surprise du Hamas comparée au bombardement aérien systématique des villes allemandes à la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Qu’est-elle comparée aux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki ?

N’oublions pas que nous recevons des images et des commentaires de moyens audiovisuels pro-Israël, pour ne pas parler ici de médias manipulés pour présenter la cause palestinienne sous son jour le plus pernicieux. Ayons au moins la franchise, vis-à-vis de nous-mêmes, de nous dire que si nous pouvions recevoir des images du déluge de feu et de bombes qui s’abat désormais sur la Bande de Gaza, nous pourrions penser différemment. Pensons aux Allemands prétendant, après la Seconde Guerre mondiale, tout ignorer de ce qui se tramait dans les camps de concentration. 

Proposons et amenons la considération, l’adoption et l’application de la solution des deux états (TWO-STATE SOLUTION). ISRAËL et la PALESTINE EN SORTIRONS TOUS DEUX GAGNANTS. Ainsi que la région !

N’oublions surtout pas : Nos sœurs et frères chagossiens sont les Palestiniens de l’océan Indien. Eux aussi ont été chassés de leurs îles paradisiaques pour être parqués dans la bande faubourienne de Port-Louis. Au tour ou presque de nos sœurs et frères agaléens d’être interdits de retour dans leur paradis insulaire, sous les prétextes les plus mensongers, pour cause de base militaire, la presse indienne dixit. La tromperie ministérielle pré-excision des Chagos du territoire mauricien reprend de plus belle. Direction : Agaléga ! 
                           
À GAZA, COMME AILLEURS, TROUVER DES SOLUTIONS DE PAIX.
                             
Texts : SOLVING CONFLICTS /PROBLEMS/DISSENTION/DISPUTES  BY NEGOCIATION, NOT MISILES AND GUNS. Solving conflicts:  this is even more valid today as we ALL on planet earth have to combat climate change and preserve the Planet as a place fit for life. True for Palestine, true for Ukraine.                       
        
TWO-STATE SOLUTION : AN ECOLOGICAL ROAD-MAP (ER-M), proposed by Dr Michael ATCHIA,  a DWM Member, 12 years ago, and again in 2020 is a detailed ECOLOGICAL ROAD MAP for PALESTINE/ISRAEL, but at the time taken lightly and not retained by either side. Sent to the PM of Israel, the Chairman of the PLO, the US Secretary of state and to local and international press (e.g. Le Defi The 2-State solution: ISRAEL AND PALESTINE, Michael Atchia, 3 Juillet 2020)

Comment: Valid today as a peace solution. The previous Road-map  from Bush in  2002  for Israel and Palestine was built  on historical parameters, with mostly unworkable solutions.