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«Binge drinking» : Le nouveau trend qui attire la jeunesse 

Le « binge drinking » est courant chez des jeunes.
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De nos jours, le « binge drinking » se positionne comme un véritable phénomène social parmi la jeunesse. Les soirées arrosées et les excès d'alcool sont devenus un élément presque incontournable des vies nocturnes des jeunes et de certains adultes aussi. Cependant, derrière cette tendance se cachent des risques sérieux pour la santé et la sécurité des individus.

Le terme « binge drinking » (également appelé beuverie express, ivresse express ou biture express) est une expression anglaise utilisée pour décrire la consommation rapide et excessive d'alcool dans le but de parvenir à un état d'ivresse en une courte période. Malheureusement, dans une société où les jeunes sont en quête de convivialité et de relâchement, ce phénomène gagne en ampleur, alimenté en grande partie par le désir de vivre une euphorie temporaire et de s'intégrer dans un groupe.  

Sa popularité s’accroit lors des « happy hours » de plus en plus récurrents en fin de semaine et les week-ends, ainsi que lors des fréquentes fêtes entre amis. Cependant, compte tenu des effets nocifs sur la santé, le « binge drinking » s’avère être un cocktail explosif. Toutefois, certains jeunes se disent conscients des dangers pour la santé associés au « binge drinking », ainsi que des risques graves liés à la conduite en état d'ivresse. Ils choisissent de ne pas se livrer à des excès d'alcool, tout en profitant des « happy hours ».

Un verre de trop

Roumila*, une habitante de Curepipe âgée de 27 ans, fait partie de ces jeunes qui apprécient les « happy hours » pour passer de bons moments avec ses amis et même faire des rencontres après une dure semaine de labeur. Elle avoue que son métier peut s’avérer stressant. Par conséquent, elle essaye d’aller aux « happy hours » au moins deux fois par mois. « Les samedis, j'aime sortir avec mes amis pour profiter des happy hours dans un pub de renom. Cela nous permet d'économiser de l'argent, surtout lorsque nous y allons en groupe, car les boissons sont plus abordables. En temps normal, une bière peut coûter Rs 300, mais pendant les happy hours, elle est à seulement Rs 150, bien que toutes les boissons ne bénéficient pas de réductions », confie-t-elle.

La jeune femme reconnaît que cela lui arrive de boire un verre de trop. Elle relate : « Lorsque nous sommes entre amis, il peut arriver que nous nous laissions emporter et buvions plus que d'habitude. Sachant que cela peut se produire, nous sommes prudents. Nous désignons un ami comme le Bob (Ndlr : le conducteur qui ne boit pas) et qui assume la responsabilité de nous ramener à la maison, sinon, nous optons pour un taxi ou un van ».

Elle reconnaît également qu'elle limite sa consommation à moins de six verres et ne mélange pas différentes boissons alcoolisées. « Je suis consciente qu'une consommation excessive peut entraîner l'ivresse, surtout si on mélange les boissons. C'est pourquoi j’opte pour des cocktails ou du whisky. En ce qui concerne le binge drinking, je pense que ce phénomène existait depuis longtemps, mais maintenant il a un nom. Cette culture était présente à l'époque de nos grands-parents, qui se réunissaient sous la véranda des boutiques pour boire », souligne-t-elle.

Pour sa part Sam*, qui habite à Port-Louis, pratique occasionnellement le « binge drinking » pour se détendre, socialiser et avoir un bon moment, bien qu'il ne le fasse pas dans les pubs. « La plupart du temps, ces séances de binge drinking se déroulent entre amis, dans un cadre détendu et convivial. Avec mes amis, on accorde une grande importance à la sécurité routière. Hors de question de prendre le volant après avoir bu, c'est une règle d'or qu'on respecte scrupuleusement », fait ressortir le trentenaire. Bien sûr, il reconnaît que l'alcool peut influencer le comportement, mais il est d'avis que cela dépend principalement de l'éducation des individus et de leur sens des responsabilités.

Renforcer les liens

Jonathan*, de son côté, accorde une grande importance à sa vie de famille. Chaque semaine, ce fonctionnaire organise une réunion avec ses proches, une tradition qu'il chérit depuis de nombreuses années. Lors de ces rassemblements, les bouteilles sont systématiquement présentes sur la table, et il partage quelques verres avec les autres membres de sa famille. « Il y a quelque chose de spécial dans le fait de rencontrer ma famille chaque semaine et de partager quelques verres. Je comprends que parfois, nous pouvons boire un peu trop, ce qui nous rend malades par la suite. Cependant, je considère que c’est un moyen de renforcer nos liens familiaux », confie-t-il. 

Selon lui, les discussions durant ces séances de binge drinking sont souvent plus profondes et sincères, car elles sont empreintes de confiance et de complicité. Toutefois, par mesure de précaution, il demande aux membres de sa famille de passer la nuit sur place plutôt que de prendre le volant le même jour.
* (Prénom modifié)


Le sociologue Om Varma : « (…) boire de manière excessive ne devrait pas être la norme »

Le sociologue Om Varma affirme qu’ il faut connaître ses limites.
Le sociologue Om Varma affirme qu’ il faut connaître ses limites.

À l'heure actuelle, fait ressortir le sociologue Om Varma, les individus sont fréquemment excessivement influencés par la publicité et les comportements des autres dans leur recherche constante de satisfaction. « Cette quête inlassable du bonheur les amène à être moins attentifs à leur propre santé. De nombreuses personnes se laissent emporter par des activités qui les placent dans une position de reconnaissance sociale, les poussant ainsi à rechercher davantage la 'réputation sociale' au lieu de mener une vie modérée et équilibrée », déplore-t-il.

Pour lui, il est essentiel de rappeler aux individus leur responsabilité sociale envers leur famille et leur propre santé. « Un code de conduite et des valeurs qui guident une vie en tant qu'être humain doivent être préservés et boire de manière excessive ne devrait pas être la norme. Tous les excès ont des conséquences, et nous ne devrions pas nous laisser entraîner dans une culture de suivisme, surtout que l’alcool a des effets néfastes sur la santé mentale », indique-t-il. 

Selon lui, au lieu de se conformer à une culture d'émancipation importée de l'Occident et vendue aux Mauriciens, il est vital d'être conscients des effets nocifs des excès d’alcool. Au final, c’est  la société qui en paie le prix, que ce soit en termes de coûts sociaux, de coûts médicaux ou de dépenses personnelles. 

Pendant de nombreuses années, fait-il ressortir, certains individus buvaient principalement faute d'autres distractions, et ils étaient ce que l'on qualifiait de « buveurs sociaux ». Cependant, il est important de noter que même dans cette approche plus modérée de la consommation d'alcool, des risques potentiels subsistent.  Selon lui, « prendre un drink » entre amis peut être acceptable, mais il est primordial de fixer des limites pour éviter de basculer dans l'excès.

Ashfaq Allgoo : Le « binge drinking » plus fréquent dans les cercles privés

Ashfaq AllgooAshfaq Allgoo, qui travaille dans le domaine événementiel, affirme que le « binge drinking » pendant les « happy hours » n'est pas une pratique répandue. Selon lui, ce concept, bien qu'intéressant, n'encourage pas autant la beuverie express.  « En réalité, les prix pratiqués ne favorisent pas le binge drinking. D’ailleurs, il n’y a même pas d’offres buy one get one free. Chaque week-end, les gens préfèrent boire dans un cadre privé. Ils ne se rendent pas dans des bars où les prix sont trois fois plus élevés. Dans les commerces, ils ont la possibilité d'acquérir deux bouteilles pour Rs 9 000, tandis que dans les pubs, avec la même somme, ils n'auraient qu'une seule bouteille. Les rassemblements privés sont devenus plus populaires, avec des séances de binge drinking entre amis et en famille, en toute intimité », indique-t-il.

Quand l’alcool devient une obsession

Husnah, membre des Alcooliques Anonymes, partage son expérience en tant qu'ancienne buveuse. Pour elle, l'alcoolisme est une maladie qui progresse et peut être mortelle. Elle souligne que cette dépendance affecte la santé mentale et émotionnelle de la personne concernée, tout en causant également de la souffrance à son entourage.

«  Avec ma dépendance, j'ai atteint un point de désarroi profond dans ma vie. J'étais initialement une buveuse sociale, mais l'alcool est ensuite devenu mon existence, ma famille, ma béquille. L'alcoolisme est une addiction à l'alcool qui m'a fait perdre le contrôle, m'a éloignée de la réalité. Il traverse d'abord le système digestif, mais son impact initial se fait sentir sur le cerveau. Lorsque les cellules cérébrales sont endommagées, la faculté de raisonner disparaît », partage-t-elle.

Elle met en garde contre la facilité de franchir une limite invisible. « Les Alcooliques Anonymes recommandent d'éviter de prendre le premier verre, car une fois que l'on commence, il peut être difficile de s'arrêter et cela peut se prolonger jour après jour. Les pressions sociales, l'influence des pairs et l'atmosphère des discothèques peuvent tous nous inciter à consommer de plus en plus d'alcool. Si les parents ont déjà des problèmes d'alcool, il existe une prédisposition à l'alcoolisme, tout comme une maladie héréditaire. J'ai commencé à ressentir cette addiction dès l'âge de 22 ou 23 ans », confie-t-elle.

Elle est d'avis que pour ceux qui sont naturellement timides, la consommation d'alcool devient une manière de faire face au monde, de s'amuser et de trouver du bonheur. « Il y a des cas où l'on a goûté à l’alcool pour la première fois très jeune, peut-être à 8 ans. Ensuite, un jour, on finit par devenir alcoolique », déclare Husnah. 

Questions à Dr Joy Ah Min : « Une forte consommation d’alcool a des effets dévastateurs sur notre corps »

dr joy ah min

Comment définit-on la consommation excessive d'alcool ?
La consommation excessive d'alcool  est définie comme un schéma de consommation d'alcool qui porte sa concentration dans le sang (BAC) à 0,08 % - soit 0,08 gramme d'alcool par décilitre - ou plus. Cela se produit généralement si une femme consomme quatre verres ou plus, ou un homme cinq verres ou plus, en l'espace d'environ 2 heures. Des recherches montrent que moins de verres dans le même laps de temps entraînent le même BAC chez les jeunes : seulement trois verres pour les filles et trois à cinq verres pour les garçons, en fonction de leur âge et de leur taille.

Quels sont les impacts d'une surconsommation d'alcool ? 
À un taux allant jusqu'à 0,05 %, vous ressentez d'abord un sentiment de bien-être : vous êtes plus détendu, plus confiant et plus bavard. Cependant, à mesure qu'il dépasse 0,05 % pour atteindre 0,15 %, votre jugement s'affaiblit, vous avez moins d'inhibition, une coordination et un équilibre altérés, ainsi que des émotions instables. Un mauvais jugement peut éventuellement entraîner des blessures graves telles que des chutes, des brûlures, des noyades et des accidents de voiture.

De plus, la perte d'inhibition peut déclencher des comportements extrêmement dangereux, notamment des agressions sexuelles, de la violence domestique, des rixes, des meurtres et des suicides. En conséquence d'une consommation excessive d'alcool, les risques de comportements sexuels à risque, de transmission d'infections sexuellement transmissibles, de grossesses non désirées, ainsi que de complications graves de la grossesse telles que des fausses couches et des mortinaissances, sont nettement accrus.

Un taux de 0,15 à 0,30 % de concentration d'alcool dans le sang peut entraîner une respiration insuffisante, une incapacité à marcher seul, une perte de contrôle de la vessie et une perte de conscience. Un taux supérieur à 0,30 % peut conduire à un coma, voire à la mort », affirme notre interlocutrice. 

Quelles conséquences néfastes entraîne une consommation excessive d'alcool sur notre organisme ?
Si la consommation modérée d'alcool a, en réalité, un rôle cardioprotecteur, en revanche une forte consommation a des effets dévastateurs sur notre corps. L'effet le plus courant étant la gastrite aiguë provoquée par des lésions directes de la muqueuse de l'estomac. De nombreuses personnes ressentent des symptômes tels que :

  • Douleur dans la partie supérieure de l'abdomen, allant d'une sensation de brûlure à une douleur lancinante.
  • Nausées et vomissements.
  • Sensation de ballonnement ou de plénitude dans l'abdomen.
  • Régurgitation de la nourriture.

Le vomissement répété augmente la pression gastrique, ce qui peut provoquer des déchirures dans la muqueuse de l'œsophage appelées syndrome de Mallory-Weiss, entraînant ainsi des vomissements de sang. Même un seul épisode de consommation excessive d'alcool peut entraîner une pancréatite aiguë (inflammation du pancréas) chez les personnes ayant des lésions pancréatiques sous-jacentes. 

Boire trop d’alcool endommage aussi le foie, entraînant une hépatite alcoolique, une stéatose hépatique, une cirrhose et un cancer. Les données ont montré que l'alcoolisme augmente le risque de maladies chroniques, notamment l'hypertension artérielle, les maladies cardiaques, les AVC et plusieurs types de cancer, notamment du cou, de l'œsophage, du sein, du côlon et de la gorge. 

De quelle manière l'abus d'alcool impacte-t-il les adolescents ?
Le développement cérébral, autrefois considéré comme se stabilisant à la fin de l'enfance, entre dans une phase unique pendant les années de l'adolescence. La recherche indique que des épisodes répétés de consommation excessive d'alcool pendant l'adolescence peuvent modifier la trajectoire du développement cérébral de l'adolescent et entraîner des déficits persistants dans les fonctions sociales, attentionnelles, mnésiques et autres fonctions cognitives. Les adolescents buveurs excessifs sont environ trois fois plus susceptibles de développer un trouble de la consommation d'alcool.


Impact direct sur la santé mentale 

Kunal Naïk.
Kunal Naïk.

Kunal Naïk, spécialiste en addiction, explique que certaines personnes ont parfois recours à une surutilisation d'alcool pour faire face à des émotions extrêmement négatives. Dans de tels cas, l'alcool agit comme un calmant, atténuant temporairement le stress, l'anxiété, la dépression ou l'ennui. Toutefois, il souligne que cette sensation de soulagement est généralement éphémère, et à long terme, cette pratique peut engendrer des problèmes graves avec des conséquences durables.

La pression sociale, ajoute-t-il, peut également jouer un rôle important, poussant les individus à boire excessivement pour s'adapter à leur cercle social, à des événements festifs ou à des manifestations sportives, sous l'influence de leurs pairs. « Les personnes ayant un haut niveau d'impulsivité sont plus susceptibles d'adopter des comportements à risque. Cela peut être associé à un trait de personnalité recherchant des sensations fortes », dit-il. 

Kunal Naïk soutient que certaines personnes à faible estime de soi recourent à l'alcool pour améliorer leur perception d'elles-mêmes et des autres. Cette consommation d'alcool peut momentanément décupler leur confiance en réduisant leurs inhibitions, mais elle s'accompagne souvent de honte et de culpabilité. De plus, il avance que des individus souffrant déjà de troubles mentaux graves, tels que le trouble de stress post-traumatique, sont particulièrement enclins à une consommation excessive d'alcool, l'utilisant comme une forme d'automédication.

« La consommation excessive d'alcool a un impact direct sur la santé mentale, en perturbant la production de sérotonine, un neurotransmetteur essentiel à la régulation de l'humeur. Elle peut également altérer la production de GABA, un autre neurotransmetteur ayant un effet calmant, entraînant ainsi de l'agitation et des pensées précipitées que l'on ne peut pas contrôler », indique notre interlocuteur. 

Dépression

Selon l'addictologue, une surconsommation d'alcool peut causer des perturbations de la mémoire et engendrer d'autres problèmes liés à cette dernière. Boire de manière chronique peut modifier la structure cérébrale et la conscience, rendant plus complexes la régulation des émotions et la gestion du stress, ce qui accroît le risque de développer des troubles tels que la dépression et l'anxiété.

Kunal Naïk souligne que ces problèmes liés à la surconsommation d'alcool peuvent entraîner des conséquences financières, relationnelles et professionnelles, engendrant un stress considérable. De plus, elle peut masquer les symptômes de divers troubles de santé mentale, comme la dépression, l'anxiété ou la bipolarité, compliquant ainsi leur prise en charge.

Pour minimiser les risques associés à une consommation excessive d’alcool, il suggère de définir des limites quant à la quantité ingérée, d'éviter les environnements favorables à sa consommation, d'intercaler des pauses en s’hydratant avec de l'eau, de s'entourer de personnes positives promouvant un mode de vie sain, et de solliciter de l'aide si nécessaire.

Consommation de 61,6 millions de litres en 2022

Selon les données de la Mauritius Revenue Authority (MRA), la quantité totale de produits alcooliques importés ou produits localement a connu une diminution, passant de 62,5 millions de litres en 2019 à 59,3 millions de litres en 2020. Cette tendance s'est poursuivie avec une baisse à 56,9 millions de litres en 2021. Cependant, en 2022, une augmentation a été observée, portant la quantité totale à 61,6 millions de litres. Cette hausse a entraîné une augmentation de la consommation annuelle estimée par habitant en litres d'alcool, passant de 45,0 litres en 2021 à 48,9 litres en 2022.

Signes de la consommation excessive d'alcool

L'impact de la consommation excessive d'alcool varie d'une personne à l'autre. Si vous constatez que votre consommation d'alcool crée des problèmes au travail, à la maison, en société ou à l'école, cela constitue un souci.

D'autres indicateurs d'une problématique peuvent englober les signes suivants :

  • Boire plus que prévu.
  • Boire plus souvent.
  • Boire tôt dans la journée.
  • Se sentir sur la défensive à propos de sa consommation d'alcool.
  • Ne pas pouvoir ralentir ou arrêter de boire.
  • Avoir besoin de plus d'alcool pour obtenir le même effet.
  • Renoncer à des activités favorites que vous aimez pour passer plus de temps à boire.
  • Se sentir tremblant, faible ou nauséeux lorsque vous n'avez pas bu depuis un certain temps.
  • Participer à des activités dangereuses lorsque vous buvez.
  • Avoir des « blackouts » ou des trous de mémoire après avoir bu.

Actions à entreprendre pour minimiser les risques associés à la consommation d'alcool 

  • Les experts recommandent en moyenne de ne pas dépasser un verre par jour pour les femmes et deux pour les hommes.
  • Buvez plus lentement.
  • Mangez quelque chose en buvant.
  • Alternez avec de l'eau ou des boissons non alcoolisées.
  • Ne buvez pas et ne conduisez pas. 

Vers la fin du plan national pour réduire l’usage dangereux de l’alcool 2020-2024

L’alcool est connu pour être un facteur de risque majeur contribuant à la mauvaise santé. D’ailleurs, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a inscrit l’alcool parmi ses trois principales priorités mondiales en matière de santé publique.
Dans cette optique, à Maurice, le ministère de la Santé et du Bien-être avait mis en place un « plan d’action national visant à réduire la consommation dangereuse d'alcool pour la période 2020-2024 ». D'après nos informations, ce plan touche à sa fin, avec de nombreux objectifs déjà atteints, entraînant des modifications dans les habitudes de consommation d'alcool et d'autres aspects connexes.

Une évaluation sera bientôt entreprise. Le ministère prévoit également de lancer un nouveau plan pour la période 2025-2026, qui comprendra des mesures plus strictes visant à lutter contre la consommation d'alcool. Dans cette optique, la mise en place d'un comité est envisagée.

 

 

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