Vishwanath Hoober, un habitant de Triolet, est Beach Hawker à Trou-aux-Biches. Il a sollicité l’aide de la rédaction. Il explique qu’il paie la Beach Authority Rs 5 000 pour une licence et travaille sur la plage de Trou-aux-Biches. D’autre part, une licence lui a été octroyée par la Tourism Authority. « Or, les autres Beach Hawkers ne paient que Rs 3 000 pour leur licence », dit-il. Toutefois, a-t-il ajouté, si un permis est octroyé pour opérer sur la plage devant un hôtel, le détenteur du permis n’a pas le droit d’opérer sur la plage publique et vice-versa.
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Hamlet Labour, autre marchand âgé de 61 ans, relate que cela fait maintenant 36 ans qu’il travaille comme Beach Hawker.
« À plusieurs reprises nous avons eu des accrochages verbaux avec d’autres marchands. Étant donné que nous ne savons pas où est située la délimitation des plages, cela nous pose problème », confie le vieux monsieur. « Tout dernièrement, nous avons eu des soucis concernant les kiosques des hôtels sur la plage. Le problème, c’est que l’hôtel est situé de l’autre côté de la rue, et ses transats sont posés sur la plage. Comment ces hôtels ont-ils l’autorisation d’installer des transats sur la plage publique? », s’interroge Hamlet « Il y a là une grande confusion. »
Carte d’identification
Interrogée à ce sujet, la directrice de la Tourism Authority, K. Maudarbocus-Boodooa, a tenu à éclaircir certains points. « D’abord, je dois souligner que la Tourism Authority octroie des permis (‘Beach licence’) depuis plus de cinq ans. Toutefois les anciens permis délivrés sont toujours valables » dit-elle. « Je confirme que pour les permis de ‘Beach Hawkers’ délivrés par la TA aux marchands, selon les conditions établies, ils doivent opérer uniquement sur les plages devant les hôtels. Cependant, la délimitation des plages est souvent faite de manière arbitraire, il est difficile de déterminer où prend fin une plage publique et où commence la plage dite privée de l’hôtel. Nous avons des soucis de démarcation, et nous ne pouvons pas délimiter la plage », a concédé K. Maudarbocus-Boodooa. « Depuis l’an dernier, nous avons mis en place un système de carte d’identification. De fait, les officiers sauront aisément où est censé travailler un marchand et à quel hôtel. Des conditions leur sont imposées, par exemple pour le respect des pas géométriques et l’accès dans l’enceinte de l’hôtel. La délimitation des plages publiques ne dépend pas de la TA, mais des autorités », a déclaré la directrice de TA.
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