Rita, 48 ans, était une femme battue. Un jour, son mari l’a frappée si fort qu’elle en a perdu un oeil. Alcoolique et violent, l’époux a fui ses responsabilités familiales. C’est donc une femme borgne qui a élevé seule ses deux enfants. Mais la quadragénaire n’en peut plus financièrement et sollicite votre aide.
Elle survit grâce à une pension d’invalidité. Rita arrive difficilement à joindre les deux bouts. Comment offrir une vie décente à ses deux enfants, âgés de 25 ans et 16 ans ? Pourtant, elle se refuse à baisser les bras, elle veut leur offrir une bonne éducation. « C’est l’unique clé pour sortir de la misère. Mais comment faire quand les moyens financiers font défaut ? » se demande-t-elle.
« Je regrette que mon fils n’ait pu étudier à l’université, il rêvait d’être enseignant. J’ai mis mes bijoux en gage pour payer les livres scolaires de mes enfants. Les leçons particulières de ma fille sont restées impayées », confie la femme de 48 ans.
Elle ajoute : « Avant de devenir infirme, je travaillais à l’usine. Ma cadette est en Form V, mais je n’ai pas d’argent pour payer ses frais d’examen. Ma pension d’invalidité suffit à peine à régler le loyer et acheter de la nourriture. Nous ne mangeons jamais à notre faim. » Or, explique-t-elle, la Sécurité sociale lui refuse une aide supplémentaire car, selon les officiers, « mes revenus dépassent Rs 6 200 mensuels. Ce qui est faux ! » s’insurge-t-elle.
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Tentative de suicide
« Dégoûtée de devoir supporter un mari qui s’enivrait tout le temps, j’ai tenté un jour de mettre fin à mes jours par le feu. Brûlée au troisième degré, j’ai subi une greffe de peau ». Après ce drame, l’épouse est contrainte de retrouver son mari violent. « Il n’y avait nulle part où aller et je devais m’occuper de mon fils de deux ans », dit-elle. Les coups reprennent. Ses multiples dépositions à la police pour violence conjugale ne serviront à rien. « Mon mari est arrêté, puis relâché. En rentrant, il se défoule sur moi. J’étais son punching-ball », résume Rita. En 2008, elle perd l’usage d’un œil. Ne pouvant plus supporter cette situation, elle cherche à vivre ailleurs avec ses deux enfants. Ces demandes pour obtenir un logement de la NHDC tombent à l’eau : refus net. Elle est obligée de rester sous le toit conjugal et de subir les coups. La mère n’a pas été la seule à souffrir le martyre. « En sus de n’avoir jamais connu le confort, mes deux enfants ont été affectés psychologiquement. L’aîné ne sait pas ce que c’est de dormir dans un lit. Il dort sur un vieux matelas posé à même le sol. La fenêtre de notre chambre n’a plus de vitre. J’ai collé une feuille en plastique pour contrer le vent et la pluie. L’eau s’infiltre partout et le froid nous glace les os. Les manuels scolaires de ma fille sont abîmés. Le matelas de mon fils est tellement humide et inconfortable qu’il se plaint régulièrement de douleurs au dos », déclare Rita. Cette mère courage sollicite donc la générosité du public pour se sortir de la misère. « Mon vœu, c’est que mes enfants réussissent leur vie. L’éducation est leur seul passeport pour une meilleure vie », dit-elle. Ceux qui veulent aider Rita peuvent l’appeler sur le 57 54 87 24.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !