Deux semaines après la présentation du Budget, la baisse du prix de la farine n’a pas eu de répercussion sur celle des produits dérivés, au grand dam de la population.
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Un contrôle des prix sur les produits à base de farine serait une utopie, selon Amar Deep Seetohul, Acting Head of Consumer Affairs Unit du ministère du Commerce et de l’Industrie, et Gannessen Chinnapen, économiste. Cela en raison de la panoplie de produits qui existent. C’est ce qu’ils ont expliqué dans Le Grand Journal de Radio Plus au micro de Michaël François.
Selon eux, les commerçants auraient dû jouer le jeu et répercuter la baisse du prix de la farine sur leurs produits. Mais deux semaines après cette annonce budgétaire, ils sont encore nombreux à ne pas l’avoir fait. Ce qui a contraint la State Trading Corporation (STC) à introduire de nouvelles mesures afin que les consommateurs puissent bénéficier réellement de cette baisse. Ainsi, la farine provenant de cet organisme est vendue avec de nouveaux emballages au prix fixé par les autorités. Cela afin qu’il n’y ait pas maldonne chez les commerçants, a affirmé Rajena Dhaliah directeur général de la STC.
Le contrôle des prix ne peut se faire sur tous les produits selon Amar Deep Seetohul et Gannessen Chinnapen, car le monde entier va vers la libéralisation des prix, celui-ci étant déterminé en fonction de l’offre et de la demande. Les intervenants insistent sur le fait que les prix doivent être contrôlés sur les produits de base afin que ceux qui sont économiquement vulnérables puissent en profiter.
La révision des prix à la baisse des produits à base de farine a engendré un flou, selon Gannessen Chinnapen avec les commerçants qui ont fait de la résistance pour maintenir les prix pratiqués avant le Budget. L’annonce faite lors du discours budgétaire a été rendue caduque, selon lui.
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