Jagatsing Doobraz est accusé d’avoir brûlé vive son épouse à leur domicile. Le procès pour ce meurtre débutera le 25 janvier 2019 devant la cour d’assises. Il a plaidé coupable et il est défendu par l’avocat Sandilen Calliapen.
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Jagatsing Doobraz, âgé d’une trentaine d’années, a comparu devant la cour d’assises, présidée par le juge Benjamin Marie Joseph, le mardi 22 janvier 2019.
Le boutiquier a plaidé coupable du meurtre de son épouse, Marie Shirley Doobraz, qui a eu lieu le 2 mai 2012 au domicile du couple à Pointe-aux-Piments. Le procès sera entendu sur le fond le 25 janvier 2019.
L’aspersion de l’essence
Jagatsing Doobraz en avait assez de la façon d’agir de sa femme. Il est entré dans une colère noire après que celle-ci soit rentrée à la maison dans un état d’ébriété après s’être rendue à un rassemblement politique le 1er mai 2012. Il s’est d’autant plus énervé en voyant que sa femme n’était pas en position de s’occuper de leur fille en bas âge. Il a même porté plainte au poste de police de Trou-aux-Biches pour signaler les agissements de son épouse.
De plus, il s’est rendu à une station-service pour se procurer du fioul. Cependant, une fois à la maison, il s’est apaisé et il est allé se coucher. Toutefois, durant la nuit, il devait commettre le forfait, après qu’il ait surpris sa femme en train de consommer à nouveau de la boisson alcoolisée. Il l’aurait aspergée d’essence avant de craquer une allumette. Le corps de Marie Shirley Doobraz avait été découvert carbonisé et en position assise au domicile du couple.
Dans un premier temps, Jagatsing Doobraz a fait croire aux enquêteurs que sa femme aurait mis le feu à ses vêtements par accident. Il a fini par avouer son forfait, après que les limiers l’aient pressé de questions à la suite d’incohérences dans ses propos. L’autopsie avait conclu que Marie Shirley Doobraz est morte asphyxiée.
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