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Aux Assises: accusé de meurtre, Alain Brasse bientôt fixé sur son sort

Alain Sylvain Brasse a plaidé coupable pour le meurtre de son beau-fils.
Alain Sylvain Brasse répond, en cour d’assises, d’une accusation de coups et blessures ayant causé mort d’homme sans intention de tuer. Le délit remonte à octobre 2013. Il avait mortellement agressé son beau-fils, Ganeshwar Ragoo. Le jugement a été mis en délibéré. Alain Sylvain Brasse a comparu, le lundi 6 juin, en cour d’assises. Cet habitant de Cité la Cure, âgé de 51 ans, est accusé d’avoir tué son beau-fils, Ganeshwar Ragoo, âgé de 48 ans. Le drame s’est joué au cours d’une dispute entre les deux hommes, le 22 octobre 2013, à Triolet. Le quinquagénaire a plaidé coupable. Il était défendu par Me Satish Faugoo. La poursuite était, elle, représentée par Mes Pravin Harrah et Jade Ngan Chai King. Le procès est présidé par le juge Benjamin Marie-Joseph. Lundi, trois témoins ont été entendus, dont le médecin légiste en chef, le Dr Sudesh Kumar Gungadin. Ce dernier a expliqué que Ganeshwar Ragoo est mort à la suite d’une perforation du cœur.

Un danger

Selon la déposition d’Alain Sylvain Brasse à la police en date du 22 octobre 2013, son beau-fils était ivre et se comportait mal. « Li enn danze kan li bwar. Li ti pe zoure for ek li ti pe rod kraz partou. » Le prévenu a déclaré avoir consigné une déposition à la police à cet effet le même jour. Il a soutenu que sa compagne et lui-même ne se sentaient pas en sécurité. Il ajoute s’être saisi d’un couteau dans le but d’intimider Ganeshwar Ragoo pour qu’il se calme. Mais une dispute a éclaté et le beau-fils s’en est pris à lui. « Li finn may ek mwa. Monn sey debat. Lerla mo finn pik li enn koud kouto pou li larg mwa », a-t-il déclaré à la police. Alain Sylvain Brasse a précisé qu’il n’avait pas l’intention de tuer son beau-fils. « Mo finn pik li ek kouto pou bles li, pou la polis kapav amenn li lopital. » L’habitant de Cité la Cure a déclaré sous serment, lundi, qu’il n’a jamais eu de démêlés avec son beau-fils. « Zame mo finn gagn problem ek li. Me kan li bwar, kan li sou, li rod lager ek so mama » a-t-il ajouté. Lors de son réquisitoire, Me Pravin Harrah a insisté pour que la cour envoie un signal fort à la société vu la gravité du délit . De son côté, Satish Faugoo, avocat d’Alain Sylvain Brasse, a, lors de sa plaidoirie, clamé l’indulgence de la cour. Il a mis l’accent sur le fait que les circonstances de ce drame sont uniques et que son client a avoué le crime à la police aussitôt arrêté. L’avocat de la défense a ajouté que son client est en détention policière depuis octobre 2013 et a demandé de prendre cet élément en considération lors de la sentence. Le juge Benjamin Marie-Joseph a réservé son jugement.
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