Au Cœur de l’Info - Vie chère : des mesures adéquates primordiales

Pouvoir d’achat : le budget des ménages grignoté par l’inflation. C’était le thème de l’émission Au Cœur de l’Info, présentée par Jean-Luc Émile et Élodie Domun, le mardi 17 janvier. 

Quelles sont les conséquences de l’inflation sur le budget familial ? Sadek Ruhomaly, expert en finances, et d’autres intervenants au téléphone, ont donné leur avis sur cette question. Il y avait des économistes, des importateurs et des représentants d’associations pour la protection des consommateurs. 

Joindre les deux bouts à la fin du mois est un casse-tête pour les Mauriciens. Les prix ne cessent de grimper dans les supermarchés et les commerces. Les prestataires de service avancent qu’ils vont augmenter leur prix, bien que le coût de l’essence n’ait pas connu de hausse. Parallèlement sur le plan mondial, le coût du fret maritime a baissé. Toutefois, les prix de certaines commodités demeurent cher. Pourquoi ?

L’économiste Sadek Ruhomally explique qu’il y a plusieurs groupes de commodités. Il y a les produits énergétiques, les minéraux/métaux, les produits agricoles, etc. « Leur inflation et les facteurs qui les impactent ne sont pas pareils. » Et d’ajouter qu’il faut aussi prendre en considération l’économie mondiale qui exerce une pression sur le marché local, le rendant inflationniste. Mais il faut aussi considérer ce qui le rend en même temps déflationniste. 

Selon l’économiste, si nous avons une augmentation de 10 % dans les produits pétroliers sur le marché mondial et que nous avons 10 % d’augmentation dans les commodités, l’impact n’est pas pareil. « L’impact de l’inflation des produits pétroliers est à moitié sur l’inflation tandis que si le prix d’une commodité agricole est en hausse, l’impact est d’environ 4 % », dit-il. Et de faire ressortir que les mécanismes de transmission sur le prix mondial et l’économie domestique dépendent du pays, voire de sa politique monétaire. 

Il a évoqué, par la suite, la dépréciation de la roupie. Pour l’expert en économie, nous faisons actuellement face à une inflation importée. « C’est un grand souci. » Indiquant qu’il y a d’une part la politique et d’autre part l’idéologie économique, Sadek Ruhomally estime que des mesures adéquates sont nécessaires. 

L’intégralité de cette émission est disponible sur la page Facebook du Défi Media Group et sur le site www.defimedia.info.