Les résultats du School Certificate (SC) sont tombés le mercredi 18 janvier. Jane Lutchmaya et Anoop Dhookeeya ont abordé l’avenir du secteur de l’éducation dans l’émission Au Cœur de l’Info, sur Radio Plus.
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Pour ce qui est de l’analyse de la situation suite aux résultats du SC, Manoj Sunassee, membre exécutif de la United Deputy Rectors and Rectors Union s’est dit satisfait de la performance des étudiants. D’ailleurs, Lindsay Thomas, recteur du collège du Saint-Esprit de Rivière-Noire, est également d’avis que les résultats correspondaient aux attentes, mais estime que « le regard que nous portons sur nos enfants ne s’arrête pas à un pourcentage ».
Le contexte actuel pèse également dans la balance, selon Didier Moutou, recteur du Bhujoharry College. « Les élèves ont fait beaucoup d’efforts malgré le contexte difficile. L’année dernière, Cambridge avait fait une Special Consideration à cause de la COVID-19. On se retrouve cette année dans notre réalité et, de ce fait, les résultats post-COVID-19 sont encourageants », a-t-il fait comprendre.
L’autre volet du débat durant l’émission était consacré au besoin de faire la différence entre les capacités des enfants. D’emblée, Didier Moutou souligne que le débat autour de ce sujet n’est pas nouveau et qu’il ne faut surtout pas imposer un deuxième échec aux enfants qui n’ont pas réussi au PSAC. « Il faut surtout comprendre que ce deuxième échec arrive durant la puberté, une étape déjà difficile pour le jeune », a-t-il ajouté.
La solution, pour les invités, serait d’avoir une approche plus inclusive, mais en prenant en considération les différentes capacités des enfants. « L’éducation est un domaine dynamique où il faut toujours pouvoir revoir certaines choses, mais l’essentiel est de rester focus sur les enfants », dira Lindsay Thomas.
Jacques Malié, pédagogue et recteur de la Orchard Secondary School of Excellence abonde dans le même sens, en estimant qu’il y a beaucoup de reformes qui ne facilitent pas la tâche des administrateurs et recteurs.
NCE : l’âge limite à 16 et 17 ans fait controverse
L’âge limite pour les étudiants en mainstream et Extended Programme au NCE est imposé à 16 et 17 ans respectivement. C’est ce qu’a été annoncé tout récemment. Pour les invités du plateau, cette décision vient surtout pénaliser les enfants qui se retrouvent coincés à cause du décalage par rapport au calendrier du ministère de l’Éducation en raison de la pandémie. « On demande une dérogation spéciale pour cette année, car les jeunes ont déjà été pénalisés ces deux dernières années à cause de la COVID-19 », a précisé Didier Moutou. Lindsay Thomas souhaite, lui, qu’il y ait plus de consultations avec le ministère avant que de telles décisions ne soient prises. « On est souvent mis devant les faits accomplis », a-t-il dit.
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