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Athol Swanepoel : «La sécurité psychologique est aujourd’hui une nécessité»

Athol Swanepoel, People & Culture Manager, Human Resources à Aspen Global Incorporated.

Le bien-être de l’employé passe, selon Athol Swanepoel, People & Culture Manager, Human Resources à Aspen Global Incorporated, par le respect de la valeur qu’il apporte à travers la reconnaissance de ses efforts.

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Comme chaque année, la Journée internationale des ressources humaines (RH) est célébrée le 20 mai. Le rôle des RH au sein d’une entreprise est-il toujours le même post-COVID avec la montée en puissance du télétravail ? 
Oui et non. La nature de la tâche n’a pas changé et le département des RH doit toujours s’assurer du recrutement des meilleurs éléments, que ces derniers aient la capacité d’effectuer le travail requis, et de veiller à ce que ces talents restent motivés pour faire de leur mieux tout en atteignant les objectifs commerciaux. Cependant, ce qui a changé, c’est surtout la nature de la relation employeur-employé, où il faut mettre davantage l’accent sur le résultat final, en permettant aux superviseurs de gérer les travailleurs à distance, tout en restant connectés. Dans le même temps, il faut également assurer un engagement actif pour que la culture de l’entreprise ne se perde pas graduellement.

Le capital humain est indispensable pour le développement d’une entreprise. Quels sont les facteurs nécessaires au bien-être et au développement des employés ?
Il faut un leadership empathique qui comprenne qu’investir dans son personnel, c’est également investir dans le succès de son entreprise. Cela exige une véritable attention et un engagement envers le bien-être et le développement de ses employés à travers la création d’expériences. Aujourd’hui, et surtout après la COVID-19, il y a une nécessité au niveau de la sécurité psychologique qui implique d’avoir confiance dans l’employé, dans l’engagement envers l’entreprise. Pour cela, ce dernier doit être respecté pour la valeur qu’il apporte à travers la reconnaissance de ses efforts et bien évidemment, il faut que les employés soient libres de partager leurs opinions et d’être eux-mêmes au travail.

Le monde évolue sous l’ère technologique. Comment est-ce que les RH réduisent ou évitent toute disparité entre les employés des différentes générations, notamment ceux qui sont plus adaptés à l’intelligence artificielle que d’autres ?
Le lieu de travail est une excellente plateforme pour la technologie et son utilisation. Ainsi, les outils technologiques sont disponibles indépendamment de l’âge, mais pour combler tout écart réel ou perçu, il est essentiel que toute entreprise veille aujourd’hui à ce qu’il y ait des initiatives de renforcement des capacités ouvertes à toutes les générations pour assurer une utilisation optimale de ces outils. Il est également important de créer un climat d’amélioration et de croissance continue, d’apprentissage tout au long de la vie ainsi qu’un environnement d’appréciation par rapport au fait que l’apprentissage ne soit pas unidirectionnel ; à savoir des générations plus âgées aux générations plus jeunes, mais bien que la jeune génération soit également en mesure d’enseigner à la génération plus âgée.

La problématique de la main-d’œuvre ne sera pas résolue du jour au lendemain à Maurice. En tant que professionnel des RH, qu’est-ce qui peut, selon vous, permettre de répondre au manque de main-d’œuvre dans le pays et notamment dans des secteurs où ce manque est le plus prononcé ?
Pour avoir été sur cette belle île depuis seulement huit mois, je ne prétends pas mieux connaître le paysage socio-économique mauricien, mais je reste un grand partisan de la croissance des compétences locales. Je suis certain que plusieurs initiatives positives sont en cours dans ce domaine, mais une coopération plus étroite, ainsi que des discussions plus étroites entre les établissements d’enseignement, le gouvernement et l’industrie publique/privée pourraient aider à identifier les domaines où il existe une pénurie de compétences afin de co-créer et piloter des programmes éducatifs visant à combler ces lacunes.

Quelles sont les initiatives mises en place par Aspen pour le développement personnel et professionnel des équipes ?
Aspen Global Incorporated offre à ses employés une variété de possibilités de développement, couvrant le développement en leadership et les compétences comportementales qui vont au-delà du lieu de travail, à l’investissement dans les qualifications techniques et les certifications couvrant les frais de scolarité et d’examen. Aspen Global Incorporated offre également des bourses pour des études qui profiteraient à la fois à l’employé et à l’entreprise. Nous avons également commencé à donner, à certains de nos talents clés, l’occasion de voyager et d’apprendre à l’étranger, une initiative que nous souhaitons mettre en oeuvre davantage.

 

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