Débat

Atelier de travail public : les syndicats des médecins remettent les pendules à l’heure

Les associations des médecins et des spécialistes souhaitent mettre les points sur les i.

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Elles martèlent que les informations selon lesquelles elles auraient refusé de participer à l’atelier de travail organisé par le ministère de la Santé sur la double pratique public-privé sont erronées. « Nous étions là pour collaborer avec le ministère », ont-elles fait comprendre.

Le Dr Dushyant Purmanan de la Government Medical & Dental Officers Association (GMDOA), lors d’une rencontre avec la presse le mercredi 18 janvier, a expliqué que le choix du modérateur en la personne de Finlay Salesse ne leur convenait pas. Il a affirmé qu’ils étaient « d’accord pour discuter lors du forum dans un esprit positif », d’où l’appel lancé aux membres pour qu’ils soient présents en grand nombre lundi. Ce qu’il regrette, cependant, c’est le fait que seule la GMDOA ait été invitée à faire une présentation durant l’atelier. « Nous avons eu l’impression que les intentions du ministère n’étaient pas bonnes », a-t-il affirmé.

Pour le Dr Dushyant Purmanan, un atelier de travail public n’est pas la plateforme appropriée pour discuter des conditions de travail des médecins spécialistes. Il a affirmé que si les médecins du public exercent dans le privé en fonction du privilège qui leur a été accordé, c’est parce qu’il y a une demande en ce sens.

Le Dr Bhooshun Ramtohul, président de la Government Consultant in Charge Association, s’est demandé pourquoi une pratique qui est en cours depuis des années est remise en question aujourd’hui. Selon lui, la plupart des médecins respectent les critères établis par le ministère. Ce qu’il déplore en revanche, c’est le fait que celui-ci prenne des décisions de manière unilatérale alors que les syndicats sollicitent régulièrement des rencontres. Avis que partage le Dr Waseem Ballam de la Medical & Health Officers Association. Il estime par ailleurs que si on enlève aux médecins du public le droit d’exercer dans le privé, c’est la population qui sera lésée.

Les syndicats sont d’avis qu’un renforcement du mécanisme de contrôle est nécessaire. Ils concèdent que des sanctions doivent êtres prises contre les médecins qui outrepassent ce privilège. Ils souhaitent aussi que le ministère réponde à leurs sollicitations et accepte de les rencontrer autour d’une table. Mercredi, les représentants des syndicats étaient entourés des dirigeants de la Federation of Civil Service and Other Unions, de la Federation of Public Sector and Other Unions, et de la State and Other Employees Federation.

 

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