Un accord a été signé, le jeudi 17 janvier, entre l’Union européenne (UE) à Maurice et le Fonds Monétaire International (FMI). Il porte sur l’octroi d’un don de Rs 800 millions au centre d’assistance technique de l’institution de Bretton Woods basée à Maurice, le Regional Technical Assistance Center for Southern Africa (Afritac Sud).
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Ce centre couvre 13 pays et trois blocs régionaux de l’Afrique australe et orientale. L’objectif principal est de renforcer les capacités à travers la formation et l’assistance technique tout en favorisant l’intégration économique régionale.
à cette occasion, le ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance, Sudhir Sesungkur, a souligné la condition sine qua non du progrès économique qui repose sur des institutions nationales solides pour l’élaboration et la mise en œuvre de bonnes politiques économiques, de cadres juridiques et des meilleures pratiques.
« L’assistance technique est dispensée pour l’habilitation des concitoyens en leur offrant de la formation et par le renforcement institutionnel. C’est ainsi que nous pouvons concevoir les cadres législatifs domestiques spécifiques. Une capacité institutionnelle solide est cruciale si nous voulons des croissances positives, un rendement économique soutenable et résister aux chocs extérieurs », a-t-il dit.
L’ambassadrice de l’EU à Maurice, Marjaana Sall, a expliqué que son organisation est le principal bailleur de fonds d’Afritac Sud. Elle a souligné : « J’estime que le travail d’Afritac Sud, dans cette région, représente une occasion unique pour l’EU et le FMI de collaborer à la poursuite des efforts de nombreux partenaires de développement pour la mise en œuvre de politiques économiques sains dans cette partie de la région africaine. »
Elle a ajouté que l’objectif entre ces deux institutions est d’améliorer la conception, la mise en œuvre et le suivi de politiques macroéconomiques, financières et budgétaires saines dans la région. Le don contribuera aussi à consolider l’harmonisation et l’intégration régionale à travers les organisations telles que la COMESA, la COI et la SADC. Ce soutien financier a pour but de contribuer à la mise en œuvre du programme de la seconde phase d’Afritac Sud jusqu’en 2022.
Le directeur adjoint du département Afrique du FMI, David Owen, a noté que l’Afritac va continuer à assister les pays membres à appliquer de bonnes pratiques internationales en matière de gestion financière publique. « Ceci, afin de promouvoir la transparence, un meilleur suivi et une plus grande responsabilisation, a-t-il expliqué. Il donnera la priorité aux pays fragiles et aidera à renforcer la résilience de la région malgré le risque grandissant de surendettement. » Le centre accorde de l’assistance technique et des formations aux pays suivants : Angola, Botswana, Comores, Lesotho, Madagascar, Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, Afrique du Sud, Swaziland, Zambie et Zimbabwe. Outre les fonds de l’EU, il reçoit aussi d’importantes subventions de la Grande-Bretagne, de la Suisse, du Japon, de la Chine, des Pays-Bas, de l’Australie et de Maurice, entre autres.
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