Après une semaine de cavale : Jean-Marc Zizi arrêté pour le viol de sa belle-fille

Jean Marc Zizi, âgé de 49 ans, dénoncé par sa belle-fille au début du mois de mars pour viol, s’est fait épingler jeudi alors qu’il était recherché. Lors de son interrogatoire, le père de famille est passé aux aveux. Il a soutenu qu’il n’avait pu se contenir en voyant la jeune femme de 24 ans. Il a été inculpé devant la justice vendredi.

Les faits remontent au 2 mars, date à laquelle la belle-fille de Jean-Marc Zizi a déposé une plainte pour viol. Depuis, l'homme avait disparu, se cachant près des berges de la rivière à Amaury. Les recherches ont finalement abouti jeudi, lorsqu'un policier affecté au contrôle routier pour la sortie de l'école primaire de la localité a repéré le suspect.

Jean-Marc Zizi se rendait en direction de la rivière, lieu où il avait établi son refuge. L'agent de police, conscient de l'importance de cette découverte, a immédiatement alerté ses collègues du poste de police de Rivière-du-Rempart. Une équipe, dirigée par l'inspecteur Rambarrun, s'est rapidement rendue sur les lieux pour procéder à l'interpellation.

L'opération s'est déroulée sans incident majeur, malgré une brève tentative de résistance de la part du suspect. Jean-Marc Zizi a été maîtrisé et conduit au poste de police pour être interrogé. Confronté aux accusations portées contre lui, il a fini par avouer les faits.

Au cours de son interrogatoire, le suspect est revenu sur les circonstances de l'agression. « Mo garson ek mo madam ti pe travay aswar », a-t-il déclaré aux enquêteurs. « Monn al bwar trwa rom. Mi ti dan salon pe ekout radio », a-t-il poursuivi. C'est alors qu'il a vu passer sa belle-fille : « Li ti met enn debarder ». Il dit alors s’être laissé emporter par ses pulsions. 

Selon ses déclarations, il s'est d'abord rendu dans la chambre du couple et a demandé à la jeune femme d'ouvrir la porte d'entrée. Une fois la tâche accomplie, alors qu'elle retournait dans sa chambre où dormait son bébé, il l'a agressée. Il l'a entraînée de force dans une autre pièce et l'a violée, ignorant ses supplications « pa fer sa, pa fer sa ». Après l'agression, il l'a chassée de la chambre.

Traumatisée et souffrant de douleurs, la victime a attendu le retour de son compagnon pour lui raconter l'agression. Ensemble, ils se sont rendus au poste de police pour déposer plainte. La jeune femme a été examinée à l'hôpital SSRN de Pamplemousses, mais n'a pas souhaité être admise. Elle a quitté cette maison avec son enfant, ne se sentant plus en sécurité. Quant au beau-père, il a comparu en cour de Pamplemousses vendredi sous une charge de viol. La police ayant objecté à sa liberté conditionnelle, il demeure en cellule policière jusqu’à la semaine prochaine.