- Le dossier bientôt envoyé au bureau du DPP
L’enquête policière sur l’affaire Raquel Jolicoeur, qui a affirmé avoir été victime de « Planting of Drugs », a été bouclée par la Major Crime Investigation Team (MCIT). Désormais, il ne reste plus aux limiers qu’à compléter les formalités avant de bâtir un dossier à charge pour être envoyé au bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP).
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Si l’ADN du suspect a été retrouvé sur pas moins de cinq pièces à conviction, Raquel Jolicoeur, lui, campe sur sa position, en affirmant avoir été piégé par la police. Son arrestation avait eu lieu lors d’une opération de la Divisional Criminal Intelligence Unit (DCIU), de la Northern Division, et de la brigade antidrogue, le 2 mai dernier. Un sac de sport contenant un revolver avec cinq balles de calibre .22 millimètres, une boîte de 35 balles du même calibre, deux explosifs, et cinq sachets renfermant Rs 7 millions d’héroïne, avait été saisi.
Alors que des sources proches de cette enquête font état de preuves scientifiques « damning » contre Raquel Jolicoeur, la défense aborde le sens opposé. Selon les hommes de loi du suspect, notamment Mᵉ Sanjeev Teeluckdharry et Mᵉ Veer Beeltah, il n’y aurait pas de trace d’ADN de leur client sur les « exhibits » principaux, tels que les cartouches de balle, l’arme à feu, les deux explosifs, et les cinq sachets d’héroïne.
Mais pour la police, on estime avoir suffisamment de preuves après le rapport du FSL. Celui-ci indique la présence de l’ADN de Raquel Jolicoeur sur cinq objets différents, saisis lors de la perquisition policière chez lui. Jeudi 24 novembre, Raquel Jolicoeur a réaffirmé son innocence dans cette affaire. Dans le rapport d’ADN, la présence d’empreintes d’une autre personne a aussi été relevée.
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