Appel à l’aide : aveugle et malentendant, Cyril risque d’être coupé du monde

• À 60 ans, il vit avec une cécité totale
• Il perd aussi l’audition et n’a pas les moyens de financer un appareil auditif

Cyril Alleemudder a perdu la vue depuis plusieurs années. Aujourd’hui âgé de 60 ans, il a également perdu plus de 80 % de son audition. Ne disposant pas des moyens financiers pour s’équiper d’un appareil auditif, il lance un appel à l’aide. Sans cette aide essentielle, il risque de perdre toute autonomie et de se retrouver totalement isolé du monde.

Cyril Alleemudder, un habitant de Cité Briquetterie, Sainte-Croix, traverse une période difficile. Âgé de 60 ans et complètement aveugle, il commence à perdre l’ouïe de manière significative. Aujourd’hui, son médecin lui a formellement recommandé un appareil auditif, mais celui-ci coûte cher. Et Cyril, qui vit de sa pension, ne peut en assumer le coût.

« Cela fait des années que j’ai perdu la vue. Je me déplace avec ma canne. Mais maintenant, j’entends de moins en moins. Mon médecin m’a dit que j’ai déjà perdu plus de 80 % de mon audition. Je ne pensais pas que l’appareil auditif coûterait aussi cher », confie-t-il, la voix tremblante.

Une aide limitée de la Sécurité sociale

Cyril a effectué toutes les démarches nécessaires. Il s’est rendu à la Sécurité sociale, comme le prévoit la procédure. Il a également obtenu un devis d’un magasin spécialisé, mais les nouvelles ne sont pas rassurantes : « La Sécurité sociale m’accorde une aide de Rs 20 000. Or, l’appareil que je dois porter coûte environ Rs 70 000. Je n’ai pas les moyens de payer la différence. »
Face à cette impasse, Cyril lance un appel à la solidarité. « Je ne demande pas grand-chose. Juste un peu d’aide pour que je puisse entendre à nouveau. J’ai perdu la vue, mais si je perds aussi l’ouïe, je ne pourrai plus rien faire », dit-il, désespéré.

Un quotidien de plus en plus difficile

Cyril ne peut compter que sur lui-même pour ses déplacements et ses besoins quotidiens, bien qu’il soit parfois aidé par des proches ou des voisins compatissants. Sa cécité complique déjà son existence, mais la dégradation de son audition menace désormais son autonomie, déjà fragile. 

« J’essaie de rester indépendant. Mais là, c’est trop. Sans aide, je vais être totalement coupé du monde », confie-t-il, ému.

Il espère que son cri du cœur trouvera écho auprès de personnes de bonne volonté, d’ONG ou de bienfaiteurs, prêts à lui tendre la main pour lui permettre de retrouver un minimum de confort et de dignité dans son quotidien.