« Comment une telle chose a-t-elle pu se produire sans que la ministre ne soit au courant ? » s’interroge Anushka Virahsawmy.
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La directrice de Gender Links se dit outrée que le ministère ait décidé d’interdire une publicité sans consulter les parties concernées et les autorités compétentes. « C’est un message négatif pour le ministère. Avant de prendre une décision, il fallait penser aux conséquences. Il y va de la réputation de notre pays, car cette campagne est menée à l’échelle internationale », affirme-t-elle. Anushka Virahsawmy soutient qu’il n’y a rien de sexiste dans la publicité de Coca-Cola. « En tant que défenseur de l’égalité des genres, je serais parmi les premières personnes à dénoncer cette publicité s’il y avait eu une quelconque connotation sexuelle ou sexiste. Il est vrai qu’on ne peut pas utiliser le corps humain à des fins commerciales, que ce soit celui de la femme ou de l’homme. Mais dans ce cas précis, il n’y a rien d’alarmant. Il y a des sujets bien plus importants à débattre. C’est une perte de temps de polémiquer sur une chose aussi banale. » (NdlR : Nous avons sollicité Trisha Gukhool, freelance Gender Consultant, pour une réaction. Mais elle s’est abstenue de tout commentaire concernant cette affaire. Nous avons aussi tenté de contacter le Permanent Secretary du ministère de l’Égalité des genres qui a signé la lettre du 18 juillet, mais nos appels sont restés vains.)
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