Le Central Criminal Investigation Department (CCID) a un homme de loi en ligne de mire. D’après une déposition à la police de Terre-Rouge, en octobre 2013, il fait l’objet d’une accusation de vol des effets d’une école privée. Durant la semaine écoulée, le dossier a été référé au CCID. Dans la déposition, un officier de l’administration de l’établissement, spécialisé dans la dentisterie, soutient qu’un homme de loi, qui siégeait sur le conseil d’administration, a vendu les actions à une tierce personne en 2012.
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Depuis la vente, les employés de l’école affirment ne pas avoir reçu leurs salaires. L’homme de loi, en tant qu’un des directeurs, était responsable de la gestion de l’établissement, mais il ne les aurait pas rétribués. Le conseil d’administration de l’établissement s’est aussi élevé contre la nomination de l’épouse de l’homme de loi.
En 2012, un des autres directeurs de la compagnie a signé un accord avec l’homme de loi, faisant de ce dernier l’unique responsable de la gestion de l’école. Depuis, il y aurait plusieurs irrégularités dans les salaires des employés et surtout ceux des ressortissants étrangers. L’accord a ensuite été annulé par le conseil d’administration pour non-respect des conditions par la direction par l’homme de loi. Le dossier a été transféré au CCID tout récemment.
En octobre 2013, l’homme de loi et son épouse ont été tout deux révoqués du conseil d’administration suite à une décision des gestionnaires. Après cette étape, la direction de l’école a demandé au couple de lui remettre toutes les propriétés de l’école, mais en vain. Parmi, on dénombre deux voitures, des documents relatifs aux finances de la société, de l’argent, des documents bancaires et des frais payés par les étudiants, estimés à environ Rs 2 millions.
Dans une déposition à la police, le plaignant explique qu’il n’arrive plus à joindre l’homme de loi au téléphone. De plus, la direction de l’école soutient que les deux véhicules en possession de l’homme de loi, auraient fait le plein de carburant, en deux fois, à hauteur de Rs 1 000, et les reçus ont été envoyés au siège de l’école de dentisterie aux fins de réclamation.
Il s’avère que l’homme de loi se trouve à l’étranger depuis quelque temps. Nous avons tenté d’entrer en contact avec lui, mais son cellulaire est sur messagerie. Les limiers du CCID attendent son retour pour avoir sa version sur l’affaire. La direction de l’école accuse l’homme de loi d’avoir refusé de retourner les biens de la compagnie après sa révocation.
L’enquête policière est menée par le sergent Suklal, sous la supervision de l’Assistant Commissaire de Police (ACP) Devanand Reekoye.
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