Alan Ganoo : «Nou pa pe atan oken train pase pou rant dan gouvernman»

Le président du Mouvement patriotique Alan Ganoo, en conférence de presse samedi après-midi 15 octobre, est revenu sur la vague de démissions qu’a connue son parti.

Les députés Raffick Sorefan, Joe Lesjongard et Kavi Ramano ont démissionné vendredi 14 octobre du Mouvement patriotique, affirmant qu’ils siègeront en indépendant à l’Assemblée nationale. Plus d’une dizaine de membres du bureau national, dont Lysie Ribot, et des instances régionales ont aussi démissionné du Mouvement patriotique.

« Ceux qui sont partis n’ont pas pu suivre le rythme imposé par Jean-Claude Barbier et moi. Combien de personnes Raffick Sorefan a mobilisées pour nos activités ? Nous ne sommes nullement affectés par le départ des nuls. Il y a eu un complot ourdi par un manipulateur », affirme Alan Ganoo.

Rappelant que Jean-Claude Barbier et lui sont des « militan koltar », Alan Ganoo annonce un congrès du Mouvement patriotique avant la reprise des travaux de l’Assemblée nationale :

« Les faiblards sont partis. “Nou, nou pa pe atan oken train pase pou rant dan gouvernman”. »

Pour Alan Ganoo, cette vague de démissions est comme « un coup de poignard » :

« Le mot n’est pas fort, mais il ne faut pas non plus dramatiser. Au Mouvement patriotique, nous sommes sereins et confiants. Construire un nouveau parti n’était pas si simple, nous en étions conscients. Et nous ne nous attarderons pas sur les attaques personnelles », explique Alan Ganoo.

Le président du Mouvement patriotique affirme que c’est « totalement faux » de dire que la direction collégiale ne fonctionne pas, et certains essaient de briser le rêve des sympathisants :

« Il est vrai que nous avions décidé que le Mouvement patriotique allait être un cerveau collectif et qu’il n’y aurait pas de leader. Tous les dirigeants ont eu leur espace, tout le monde avait le même pouvoir », affirme Alan Ganoo.

Jean-Claude Barbier estime lui que Joe Lesjongard voulait être président du Mouvement patriotique, et c’est la raison pour laquelle il a démissionné comme secrétaire général du parti.

Le Mouvement patriotique se dit « enchanté » par l’élévation de Mgr Maurice E. Piat comme cardinal.