S ouffrant d’un handicap physique depuis la naissance, Tracy perçoit une allocation de la Sécurité sociale.
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Le 30 juin, elle a soufflé ses quinze bougies. C’est à cet âge qu’elle a désormais droit à une pension d’invalidité. Une aide dont son père n’a toujours pas bénéficié.
« L’inscription a été faite le 30 mai. Les médecins du Board ont examiné ma fille. Elle est éligible à cette pension », explique Pascal, son père. Trois mois se sont écoulés et l’adolescente n’a toujours rien perçu. « Quand je me suis rendu au bureau de la Sécurité sociale de Curepipe, on m’a renvoyé au bureau de Rose-Hill. Chacun se renvoie la balle. Je ne sais plus vers qui me tourner », lâche Pascal, désabusé.
Thacoorparsad Bhoyroo, commissaire adjoint de la Sécurité sociale, indique qu’il revient à l’officier de Curepipe de se renseigner auprès du bureau de Rose-Hill. Il doit par la suite informer le parent de ce qu’il en est. Dans le cas de Tracy, les médecins l’ont examinée à domicile. Le commissaire adjoint atteste que l’adolescente obtiendra sa pension ainsi que les arrérages d’ici la fin d’octobre. « Nous avons reçu plus de 3 000 inscriptions pour des enfants de 15 ans, après les dernières mesures annoncées dans le Budget 2016-17. C’est cela qui a retardé les procédures », fait-il ressortir.
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