C’est une première dans le judiciaire. Le verdict intervient neuf ans après les faits devant la cour intermédiaire. Cinq personnes faisant partie d'une bande de malfaiteurs, plus connue comme « Enfants terribles », ont été condamnées à trois ans de servitude pénale.
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Les cinq individus étaient impliqués dans des cas d’agression, d’extorsion, entre autres. Ces derniers seront à l’ombre pendant trois ans. Résidant dans les régions de Plaine-Verte et Vallée-des-Prêtres, ils ont chacun été condamnés à trois ans de prison par la cour intermédiaire. Ce groupe de gros bras était connu comme « Enfants terribles » et semait la terreur.
Les cinq malfaiteurs, âgés entre 35 et 49 ans, avaient plaidé coupables des accusations retenues contre eux, notamment de ringleader of associations of malefactors, forming part of an association of malefactors, de complot, d’extorsion, de conduite dangereuse et de possession d’armes. La sentence a été prononcée par la magistrate Darshana Gayan. Les délits avaient été commis en 2009 et août 2010.
Les accusés avaient été interpellés par la police alors qu’ils circulaient en voiture. Au cours d’un contrôle de routine, la police a saisi plusieurs armes, dont des samouraïs et des sabres. Les suspects portaient des t-shirts avec des inscriptions « Security » dessus. Leur objectif était de régler des comptes sous les directives d’autres personnes. Ils menaçaient et agressaient des gens contre paiement. Interrogés, ils avaient avoué leurs délits.
« Au-dessus de la loi »
Le 20 août 2010, à Carreau Lalo, à Vallée-des-Prêtres, les accusés avaient agressé un comptable d’une trentaine d’années, domicilié dans le village, à la requête d’une femme. Ils avaient ensuite forcé ce dernier à effectuer un retrait de Rs 13 000 d'un guichet automatique à Plaine-Verte. Ils l’avaient menacé de l’agresser s’il ne leur remettait pas cette somme. C’est le meneur de la bande qui avait alors récupéré l’argent.
Dans son verdict, la magistrate a déclaré avoir pris en considération le fait que les accusés avaient plaidé coupables et coopéré avec la police en faisant des aveux. Ils ont aussi présenté des excuses à la cour. Le tribunal a aussi tenu en ligne de compte leur âge au moment des délits, soulignant que ceux-ci ne pouvaient être considérés comme des « erreurs de jeunesse ».
Les accusés ont agi ensemble, se munissant de vêtements pour s'identifier, d'armes pour mener des activités illégales pour le compte d'autres personnes, selon la magistrate. Cela indique clairement que les accusés se sentaient au-dessus de la loi, qu'ils prenaient la justice entre leurs mains et qu'ils se souciaient le moins du monde des autorités.
Étant donné les circonstances, les accusés ont fait preuve d'un manque total de considération pour les autres et pour les biens d'autrui.
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